Près de deux ans après leur arrestation, trois militants maliens restent derrière les barreaux.
La Cour d’appel de Bamako a récemment rejeté la demande de libération provisoire de Moulaye Baba Haïdara, Mahamoud Mohamed Mangane et Amadou Togola, figures engagées du Mouvement pour la paix au Mali (MPPM) et du parti Sadi, formation politique d’opposition.
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Arrêtés pour des accusations de « complot » et d’« atteinte à la sûreté de l’État » après avoir dénoncé publiquement des exactions présumées de l’armée malienne, les trois hommes sont détenus sans procès depuis 2023. Leur entourage affirme que ces accusations sont infondées et reposent sur de prétendus aveux… qui n’auraient jamais été faits.
Des aveux contestés et des accusations de torture
Les proches des détenus, ainsi que plusieurs organisations de défense des droits humains, dénoncent un « montage » judiciaire. Selon eux, le dossier est truffé d’incohérences et les soi-disant aveux n’ont été ni enregistrés ni validés en présence d’un avocat.
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Les militants affirment par ailleurs avoir subi des violences physiques et psychologiques durant leur garde à vue, accusant les agents de la Sécurité d’État d’avoir utilisé la torture pour extorquer des déclarations.
Des violations dénoncées au niveau international
La situation a suscité de vives réactions à l’international. Des experts des Nations unies ainsi que la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples ont appelé à la libération immédiate des détenus, soulignant des violations graves de leurs droits fondamentaux, notamment le non-respect du droit à un procès équitable.
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Malgré plusieurs décisions judiciaires, notamment l’annulation de procédures pour vice de forme, les autorités maliennes maintiennent leur détention, suscitant des inquiétudes croissantes sur l’état de la justice et le respect des libertés fondamentales au Mali.
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