justice

Mali : trois figures de l’opposition toujours incarcérées après des aveux douteux

POLITIQUE
Publié le 15 avril 2025
post image

Près de deux ans après leur arrestation, trois militants maliens restent derrière les barreaux.

La Cour d’appel de Bamako a récemment rejeté la demande de libération provisoire de Moulaye Baba Haïdara, Mahamoud Mohamed Mangane et Amadou Togola, figures engagées du Mouvement pour la paix au Mali (MPPM) et du parti Sadi, formation politique d’opposition.

Téléchargez l’application pour ne rien rater de l’actualité

Téléchargez l’application pour ne rien rater de l’actualité

Arrêtés pour des accusations de « complot » et d’« atteinte à la sûreté de l’État » après avoir dénoncé publiquement des exactions présumées de l’armée malienne, les trois hommes sont détenus sans procès depuis 2023. Leur entourage affirme que ces accusations sont infondées et reposent sur de prétendus aveux… qui n’auraient jamais été faits.

Des aveux contestés et des accusations de torture

Les proches des détenus, ainsi que plusieurs organisations de défense des droits humains, dénoncent un « montage » judiciaire. Selon eux, le dossier est truffé d’incohérences et les soi-disant aveux n’ont été ni enregistrés ni validés en présence d’un avocat.

📣 Ne manquez plus rien de l’actualité africaine en direct sur notre chaîne WHATSAPP

Les militants affirment par ailleurs avoir subi des violences physiques et psychologiques durant leur garde à vue, accusant les agents de la Sécurité d’État d’avoir utilisé la torture pour extorquer des déclarations.

Des violations dénoncées au niveau international

La situation a suscité de vives réactions à l’international. Des experts des Nations unies ainsi que la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples ont appelé à la libération immédiate des détenus, soulignant des violations graves de leurs droits fondamentaux, notamment le non-respect du droit à un procès équitable.

Lire : Mali : cinq leaders terroristes éliminés par l’armée lors d’une opération à Mopti

Malgré plusieurs décisions judiciaires, notamment l’annulation de procédures pour vice de forme, les autorités maliennes maintiennent leur détention, suscitant des inquiétudes croissantes sur l’état de la justice et le respect des libertés fondamentales au Mali.

Articles similaires

diaspora
image goes here
POLITIQUE

Ils sont neufs africains qui ont remporté des sièges lors des scrutins fédéraux et régionaux. découvrez-les. parlement de la région de bruxelles-capitale bertin mampaka   actuellement membre du mouvement réformateur (mr), cet homme politique de tendance libérale est né le 6 avril 1957 à kinshasa, au congo. il a passé une grande partie de sa...

Abdoul Sacko
image goes here
POLITIQUE

Ses avocats indiquent dans un communiqué que des mesures sont prises pour garantir à l’homme politique une prise en charge médicale d’urgence dans une clinique de la capitale. le 19 février, l’opposant guinéen abdoul sacko, figure importante des forces vives de guinée, a été enlevé de son domicile en banlieue de conakry par des hommes...

Relations diplomatiques
image goes here
POLITIQUE

Pour faire face à l’avancée du m23 soutenu par le rwanda, le président tshisekedi a fait savoir son intention de négocier un accord minier avec washington en échange de garanties sécuritaires. le président congolais félix tshisekedi a donc confirmé des discussions sur un accord minier avec washington, en échange d’un appui sécuritaire, selon fox news...

élection de 2010
image goes here
POLITIQUE

L’avocat français a fait cette déclaration lors d’une interview accordée à la chaine de télévision france 24 le jeudi 26 septembre 2024.  lors d’une interview accordée à france 24 ce jeudi, robert bourgi, avocat français et ancien conseiller officieux de l’élysée pour les affaires africaines, a révélé que laurent gbagbo, et non alassane ouattara, aurait...

logo
© 2025 All rights reserved. Powered by Samori Media Connection