Les 53 accusés sont devant le tribunal militaire de Kinshasa/Gombe depuis cette matinée du vendredi 7 juin 2024.
Près de trois semaines après ce que les autorités ont qualifié de « coup d’État étouffé dans l’œuf » en République démocratique du Congo (RDC), les présumés responsables de cette attaque comparaissent à partir de ce vendredi à Kinshasa. Ils répondent de leurs actes devant le tribunal militaire de Kinshasa /Gombe. ILS sont accusés de l’attaque perpétrée contre la résidence du responsable politique Vital Kamerhe et le palais de la Nation. D’après un document juridique divulgué par les médias congolais, ils sont 53 à être poursuivis pour des chefs d’accusation incluant « attentat, terrorisme, possession illégale d’armes et de munitions de guerre, tentative de meurtre, association de malfaiteurs, meurtre, et financement du terrorisme ».
Depuis les événements du 19 mai dernier, peu d’informations ont circulé au sujet des arrestations. Ce qui a rendu difficile la détermination du nombre de personnes impliquées dans ce coup de force. Parmi les prévenus, Marcel Malanga, fils de Christian Malanga, supposé chef du commando décédé le jour de l’attentat, est également impliqué. Plusieurs individus de nationalités étrangères sont inculpés, notamment des Américains comme Benjamin Zalman Polun et Taylor Thomson. Les accusés ont été détenus par les services de renseignements militaires (ex Demiap), avant d’être transférés au bureau du procureur général des forces armées. C’est ce dernier qui a pris la décision d’organiser l’ouverture du procès.
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Parmi les prévenus, se trouve Jean-Jacques Wondo, un autre ressortissant étranger, appréhendé trois jours après les événements. Ce dernier est congolais et détient également la nationalité belge. Il réside à Bruxelles avec sa femme et ses quatre enfants. Expert en sécurité, Jean-Jacques Wondo occupait depuis février 2023 le poste de conseiller spécial chargé de la réforme de l’Agence nationale de renseignements (ANR). Cette nomination lui avait été confiée par l’administrateur général de l’ANR, le colonel à la retraite Daniel Lusadisu Kiambi, mandaté par le président Tshisekedi pour « humaniser » l’agence et « fermer » ses cachots secrets. L’avocat et défenseur des droits de l’homme Jean-Claude Katende espère que le procès va permettre aux Congolais de découvrir la vérité.
Sonia Feugap avec AFP
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