Les nouvelles mesures touchent divers secteurs, notamment les boissons alcoolisées, les sociétés de télécommunications, les services commerciaux de téléphonie ainsi que certains transferts d’argent mobile.
Les nouvelles taxes imposées par les militaires au pouvoir au Mali sur certains produits et services courants ont suscité un flot de critiques ce mardi 11 février 2025. Le pays, en proie à des difficultés budgétaires, doit faire face à une situation économique difficile. Le gouvernement malien a annoncé lundi 10 février la mise en place de plusieurs ordonnances fiscales, espérant ainsi récupérer près de 200 milliards de FCFA (environ 305 millions d’euros) chaque année.
Les nouvelles mesures fiscales concernent plusieurs secteurs : les boissons alcoolisées, les entreprises de télécommunications, les services commerciaux liés à la téléphonie et certains transferts d’argent par mobile. Ces hausses de taxes sont présentées comme une solution pour financer des projets d’infrastructures et de développement social, selon le gouvernement.
Investissements dans l’énergie et la souveraineté économique
Une partie de ces nouvelles recettes sera allouée au secteur énergétique afin de réduire les fréquentes coupures d’électricité, qui perturbent le quotidien des Maliens, notamment à Bamako. Le Premier ministre, le général Abdoulaye Maïga, a expliqué lors d’une conférence de presse que ces hausses étaient nécessaires face aux difficultés rencontrées pour obtenir des prêts de certaines banques et qu’elles s’inscrivaient également dans la volonté de la junte de renforcer la souveraineté économique du pays.
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Réactions et critiques sur les réseaux sociaux
L’annonce de ces augmentations a provoqué une vive réaction sur les réseaux sociaux, avec de nombreux messages dénonçant ces mesures. « Au lieu de faire peser ces charges sur la population, j’aurais préféré que les autorités montrent l’exemple en se sacrifiant elles-mêmes », a réagi l’ancien Premier ministre, Moussa Mara Yelema, lors d’un panel en direct sur TikTok. Il a ajouté que cette situation pouvait être perçue comme « inadmissible » par la population.
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Le rappeur Ismaila Doucoure, alias Master Soumy, a aussi exprimé son mécontentement sur Facebook : « On taxe la richesse du peuple et non sa misère. Taxez votre richesse d’abord. L’exemple doit venir d’en haut. » Le Mali, dirigé par des militaires suite à deux coups d’État en 2020 et 2021, traverse une crise économique et sécuritaire profonde, exacerbée par les violences jihadistes et les conflits communautaires. Le Mali reste confronté à des défis majeurs depuis 2012, une période marquée par des instabilités politiques, économiques et sécuritaires qui pèsent lourdement sur la vie quotidienne des citoyens.
Notre Afrik avec AFP
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