Les taxes projetées sur le pain et sur les véhicules particuliers vont être retirées du projet du budget 2024-2025.
Après la manifestation de plusieurs centaines de personnes devant le Parlement kenyan à Nairobi hier mardi 18 juin, le gouvernement a décidé de retirer de son projet de budget 2024-2025 la majorité des nouvelles taxes envisagées. Notamment celles sur le pain et les véhicules particuliers. Ces propositions ont suscité un mécontentement au sein de la population. Ces derniers jours, un mouvement de protestation contre ces taxes, nommé « Occupy Parliament », s’est propagé sur les réseaux sociaux. Selon l’organe officiel de défense des droits humains, plus de 300 arrestations ont eu lieu pendant la protestation. Dans la matinée, les députés du parti Kenyan Kwanza, majoritaire au parlement, ont été convoqués au palais présidentiel.
À l’issue de cette réunion, la présidence a annoncé dans un communiqué que le projet de loi de finances est modifié et la proposition de TVA à 16% sur le pain, ainsi que la TVA sur le transport du sucre, les services financiers, les opérations de change et la taxe de 2,5% sur les véhicules à moteur est retirée. De plus, plusieurs autres taxes, notamment celles sur les paiements mobiles et sur l’huile végétale, ont également été éliminées. « Nous allons nous retrouver au parlement avec un (texte) qui vient de l’Exécutif et qui a été interrogé par le Legislatif. (…) Le peuple kényan a eu son mot à dire », explique le président William Ruto.
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Le parlement doit débattre du texte remanié à partir de mercredi, en vue d’un vote avant le 30 juin. Cependant, le gouvernement n’a pas spécifié quelles autres sources de revenus vont remplacer ces taxes, destinées à financer un budget prévoyant des dépenses de 4.000 milliards de shillings soit 29 milliards d’euros. L’Etat justifie ces mesures fiscales comme étant nécessaires pour redonner au pays une marge de manœuvre financière. Cependant, selon de nombreux Kényans et certains économistes, ces nouvelles taxes risquaient d’aggraver le pouvoir d’achat, déjà affecté par les augmentations de l’impôt sur le revenu ainsi que par le doublement de la TVA sur l’essence.
La semaine dernière, le ministre des Finances, Njuguna Ndung’u, a justifié que dans un pays encore affecté par les conséquences économiques de la pandémie de Covid-19 et de la guerre en Ukraine, le gouvernement cherchait à établir des fondations solides et à protéger la fragile reprise économique en vue d’une transformation socio-économique durable.
Sonia Feugap ave AFP
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