Des dizaines de manifestants se sont rassemblés devant le Parlement kenyan pour manifester contre le projet de budget 2024-2025.
Ce Mardi 18 juin, plusieurs dizaines de personnes se sont réunies devant le Parlement kenyan afin de protester contre le projet de budget 2024-2025, qui inclut de nouvelles taxes. Déployée en nombre devant le Parlement et dans le centre-ville de la capitale, la police a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants. Le mouvement de protestation, connu sous le nom de « Occupy Parliament » (« Occuper le Parlement »), a commencé sur les réseaux sociaux après qu’un militant a divulgué en ligne les contacts des députés afin de les inciter à ne pas voter en faveur du projet de budget. « Je suis fatiguée. Tous les prix ont augmenté, la vie n’est plus abordable. Les légumes qu’on achetait à 5 shillings coûtent désormais 20 shillings », confie Rara Eisa, une jeune femme sans emploi venue manifester. « J‘espère que ma présence aujourd’hui apportera un changement. Ce n’est peut-être pas garanti, mais au moins j’ai essayé », ajoute-t-elle.
Sur les pancartes qu’ils brandissent, il est écrit : « Ne nous imposez pas les impôts ». Sur d’autres, ils qualifient le président Wiliam Ruto de « Zakayo », nom en langue swahili de Zachée, le collecteur d’impôts dans la Bible. Le projet de budget pour 2024-2025 inclut des dépenses qui totalisent 4.000 milliards de shillings (environ 29 milliards d’euros). Un niveau record dans l’histoire du Kenya. Le Parlement, où le président William Ruto bénéficie d’une majorité, a déjà approuvé une première partie des dépenses. Cependant, le volet des recettes, qui comprend notamment une taxe annuelle de 2,5% sur les véhicules particuliers et la réintroduction de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur le pain, fait l’objet de vives critiques. Les parlementaires doivent entamer cet après-midi l’examen du texte, avec un vote prévu d’ici le 30 juin.
Lire aussi: RDC : le nouveau gouvernement au travail
La politique fiscale du président William Ruto suscite un mécontentement croissant depuis son élection en août 2022. Il a augmenté l’impôt sur le revenu, les cotisations santé, et doublé la TVA sur l’essence, une augmentation qui l’a porté à 16%. Ces mesures, défendues par le gouvernement pour restaurer les marges de manœuvre économiques dans le pays qui compte environ 51 millions d’habitants, ont déclenché l’an dernier des manifestations de l’opposition, parfois marquées par des violences meurtrières. Cette hausse des prix inclut une augmentation de 6,2% pour les produits alimentaires et de 7,8% pour les carburants. La croissance du Produit intérieur brut (PIB) devrait ralentir à 5% cette année, après avoir atteint 5,6% en 2023, contre 4,9% en 2022, selon les prévisions de la Banque mondiale. Par ailleurs, la dette publique du pays s’élève à environ 10.000 milliards de shillings (environ 71 milliards d’euros), ce qui représente environ 70% du PIB. Avec l’une des économies les plus dynamiques de l’Afrique de l’Est, le Kenya a enregistré une inflation de 5,1% sur un an en mai, selon les données de la Banque centrale.
Sonia Feugap avec AFP
Le jeune homme, âgé de 30 ans, a été percuté mortellement alors qu’il circulait à trottinette la nuit du samedi 15 février sur les quais de la loire. ce mercredi 19 février, une foule de plusieurs dizaines de personnes s’est rassemblée pour manifester dans les rues de tours, entre la gare et le tribunal, pour...
Ces prévenus sont reconnus coupables d’avoir orchestré une attaque généralisée et systématique contre la population civile pendant la guerre perpétrée en mars 2020 à ndélé, dans le nord du pays. la cour pénale spéciale (cps) de centrafrique, institution hybride soutenue par l’onu, a rendu son verdict le jeudi 19 juin dans le dossier des crimes...
Me florence loan-messan va prendre fonction ce mercredi 2 octobre 2024 au siège de l’ordre des avocats à cocody à abidjan. désignée en juillet 2023 par ses pairs pour succéder à maître claude mentenon, me florence loan-messan va assumer ses fonctions ce mercredi 2 octobre 2024 au siège de l’ordre de cocody à abidjan. ce...
Le gouvernement congolais a signé le 23 avril dernier, un contrat de délégation de service public avec le consortium turc albayrak pour la gestion des déchets solides et l’exploitation des services de propreté à brazzaville et pointe-noire. ce contrat, d’une durée de cinq ans, prévoit le ramassage quotidien des ordures dans les deux principales agglomérations du pays. le service...