Le Ghana, le Kenya, Maurice, le Rwanda, la Tanzanie, l’Égypte et le Maroc sont les nations classées dans le rapport de l’Union internationale des télécommunications.
La mise en œuvre d’une stratégie nationale, l’adoption de lois et de règlements, ainsi que la création d’organismes de régulation sont quelques-unes des actions essentielles que les gouvernements doivent entreprendre pour sécuriser leur cyberespace. En Afrique, certains pays se distinguent comme des exemples à suivre, tandis que d’autres rencontrent des difficultés. Selon un rapport publié en septembre 2024 par l’Union internationale des télécommunications (UIT), l’Égypte et Maurice ont 100 points; le Ghana en a 99,27; la Tanzanie 99,26; le Kenya, 98,59; le Rwanda, 98,32 et enfin le Maroc a 97,50 points.
Le Rebranding Africa Forum 2024 #RAF2024 c’est dans quelques jours
Intitulé « Global Cybersecurity Index 2024 » (GCI), ce rapport évalue l’engagement des pays en matière de cybersécurité à travers un indice composite. Celui-ci se fonde sur cinq critères : les lois et réglementations sur la cybercriminalité et la cybersécurité, la mise en œuvre des capacités techniques par les agences nationales, les campagnes de sensibilisation et de formation, les partenariats entre différents acteurs, et les stratégies nationales de cybersécurité. Le rapport indique que cette édition du GCI a classé 46 pays au niveau 1 (T1), le niveau le plus élevé. Si cette classification avait été appliquée lors de la quatrième édition, 30 pays auraient atteint le niveau T1. Les progrès notables proviennent principalement de pays d’Europe, d’Asie, des États arabes et d’Afrique.
Enjeux croissants de la cybersécurité
La cybersécurité est devenue une préoccupation majeure en Afrique en raison de l’accélération de la transformation numérique, qui a entraîné une hausse des cyberattaques. Ces dernières ont causé des pertes pour le continent estimées à 10 milliards de dollars en 2023.
Lire : Numérique : la BAD lance un tableau de bord pour favoriser l’inclusion des femmes
Alors que le marché numérique africain devrait atteindre 712 milliards de dollars d’ici 2050, l’Union internationale des télécommunications souligne l’importance pour les gouvernements d’assumer une double responsabilité en matière de cybersécurité, protéger leurs institutions et établir un cadre de protection pour les organisations, les individus et les infrastructures publiques.
Notre Afrik
📣 Ne manquez plus rien de l’actualité africaine en direct sur notre chaîne WHATSAPP.
Originaires de plus de 10 pays d’afrique, elles sont mises en lumière par l’organisation women in mining uk pour célébrer et mettre en valeur la diversité de leurs talents au sein de l’industrie minière. l’organisation women in mining uk a dévoilé son classement mondial « 100 global inspirational women in mining » (wim100) pour l’année...
Grâce à cette technologie, l’entreprise botswana diamonds a pu, en quelques mois seulement, repérer sept nouvelles zones où se trouvent des roches contenant des diamants. l’entreprise botswana diamonds a annoncé ce lundi 29 janvier 2025 avoir déposé trois demandes de permis de recherche au botswana. ces demandes concernent des zones identifiées à la suite d’un...
Cette donnée est contenue dans le rapport intitulé « africa’s ai skills readiness revealed », qui repose sur une enquête menée auprès de 100 organisations publiques et privées comptant chacune plus de 100 employés. le rapport publié le 15 mai 2025 par le groupe sap, fournisseur de solutions logicielles et d’intelligence artificielle pour les entreprises,...
Selon l’union internationale des télécommunications, ce retard met en évidence des lacunes structurelles dans les mécanismes de régulation à l’échelle du continent. depuis une quinzaine d’années, plusieurs pays africains ont engagé des réformes notables dans des secteurs stratégiques comme l’interconnexion, l’amélioration de la qualité de service, le partage d’infrastructures ou encore la libéralisation du marché...