Botswana : l’utilisation de l’IA améliore l’exploration minière

Grâce à cette technologie, l’entreprise Botswana Diamonds a pu, en quelques mois seulement, repérer sept nouvelles zones où se trouvent des roches contenant des diamants.

L’entreprise Botswana Diamonds a annoncé ce lundi 29 janvier 2025 avoir déposé trois demandes de permis de recherche au Botswana. Ces demandes concernent des zones identifiées à la suite d’un programme d’analyse de données lancé en 2024. En effet, les premiers résultats de ce programme renforcent la stratégie de la société qui utilise l’intelligence artificielle (IA) pour localiser des gisements de diamants. En 2024, Botswana Diamonds est devenue l’une des pionnières en Afrique en adoptant l’IA pour la prospection minière.

Le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, avec un gros diamant découvert en août 2024

Le programme d’analyse mis en place par la Botswana Diamonds consistait à soumettre une base de données de 380 Go, comprenant des données géophysiques aéroportées et des résultats d’échantillons de sol, à un système d’intelligence artificielle. Ce système, conçu pour fonctionner comme un géologue, a permis d’identifier plusieurs cibles pour des explorations plus approfondies.

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Un choix stratégique

Alors qu’il existe moins de 8 000 zones de kimberlite (roches contenant des diamants) répertoriées dans le monde, cette approche a déjà permis de repérer sept nouvelles zones prometteuses en quelques mois seulement. James Campbell, directeur général de Botswana Diamonds, a commenté cette avancée en soulignant que « dans l’industrie de l’exploration, chaque innovation technologique majeure redémarre l’horloge de l’exploration ; je pense que cela se produit de nouveau avec l’essor des solutions basées sur l’intelligence artificielle, associées à des jeux de données massives ».

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La Botswana Diamonds n’est pas seule à miser sur l’intelligence artificielle pour la recherche de gisements en Afrique. La start-up américaine KoBold Metals a également opté pour cette technologie, en faisant sa méthode principale d’exploration. En 2024, elle a d’ailleurs annoncé avoir découvert un gisement de cuivre en Zambie, qu’elle estime être l’une des découvertes les plus riches de ces 100 dernières années. Cependant, l’essor de l’intelligence artificielle dans l’exploration minière et l’automatisation croissante dans le secteur soulèvent des préoccupations concernant l’avenir de certains emplois, qui pourraient devenir obsolètes.

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