Cette donnée est contenue dans le rapport intitulé « Africa’s AI Skills Readiness Revealed », qui repose sur une enquête menée auprès de 100 organisations publiques et privées comptant chacune plus de 100 employés.
Le rapport publié le 15 mai 2025 par le groupe SAP, fournisseur de solutions logicielles et d’intelligence artificielle pour les entreprises, révèle que 61 % des sociétés africaines considèrent les compétences en intelligence artificielle (IA) comme essentielles à leur réussite. Le document, intitulé « Africa’s AI Skills Readiness Revealed », s’appuie sur une enquête réalisée auprès de 100 entreprises publiques et privées de plus de 100 employés.
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Alors que l’importance de l’IA est largement reconnue, 100 % des entreprises interrogées s’attendent à un déficit de talents spécialisés en 2025. La rareté des profils qualifiés constitue déjà un frein pour 9 entreprises sur 10, avec des conséquences telles que retards dans les projets, échec d’initiatives d’innovation, refus de nouveaux contrats et même perte de clients. Parmi les sociétés qui misent sur l’IA, 64 % estiment qu’elle améliore la prise de décision, tandis que 51 % y voient un atout pour un marketing plus performant. L’enjeu des compétences en IA dépasse donc la technologie pour toucher directement la compétitivité et l’innovation.
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Former en interne pour pallier les manques
Pour faire face à cette carence, 66 % des entreprises déclarent avoir lancé des programmes de développement des compétences internes, axés sur l’IA. De plus, 98 % placent l’IA en tête de leurs priorités de formation en 2025. D’un point de vue plus global, toutes les entreprises interrogées ont rapporté une hausse de la demande en compétences technologiques sur l’année écoulée, et près de la moitié qualifient cette progression de « significative ». Les domaines technologiques jugés les plus critiques sont la cybersécurité (86 %), le développement en IA (85 %), l’IA générative (83 %), le cloud computing (79 %), l’intégration de l’IA (71 %), les analyses de données (66 %) et la transformation numérique (64 %). Pour renforcer ces compétences, 94 % des entreprises organisent des sessions de formation mensuelles, et 37 % proposent des programmes accessibles à tout moment.
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L’intensification des formations internes ne garantit pas toujours leur efficacité technique. C’est pourquoi 61 % des entreprises font appel à des instituts spécialisés externes ou collaborent avec des établissements d’enseignement afin d’améliorer la qualité des formations. Le rapport souligne aussi une pression croissante sur le recrutement, notamment autour du modèle de travail hybride ou à distance, très demandé par les professionnels qualifiés. 80 % des entreprises affirment que répondre à ces attentes constitue leur principal défi en matière de gestion des talents. Pour y faire face, 58 % autorisent le travail à distance complet, et 56 % adoptent des modèles hybrides.
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