C’est la première apparition de ce pays dans ce classement. L’Unesco l’a annoncé à l’issue de la 36e session du Conseil international de coordination.
La réserve de biosphère de Niumi, située le long de la rive nord du fleuve Gambie, est adjacente à la réserve de biosphère du Delta du Saloum au Sénégal. C’est la première réserve de biosphère désignée en Gambie. À l’intérieur de ses limites, les mangroves dominent les zones côtières et les rives du fleuve, tandis qu’en aval, des formations de calcaire rouge impressionnantes apparaissent au milieu des forêts tropicales et des savanes. Cette réserve abrite certaines des dernières mangroves vierges d’Afrique de l’Ouest, ainsi que la réserve de zone humide de Bao Bolong et plusieurs forêts domaniales. Elle inclut également une zone humide protégée par la Convention de Ramsar et l’île Kunta Kinteh, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, un site historique où les esclaves étaient retenus avant leur transport vers les Amériques aux XVIe et XVIIe siècles. Avec une superficie de 1 937 km², la réserve de biosphère abrite environ 178 000 personnes, dont la plupart dépendent de l’agriculture et de la pêche.
Parc de Niumi
Le 5 juillet dernier, L’UNESCO a approuvé la désignation de 11 nouvelles réserves de biosphère dans 11 pays. La Belgique et la Gambie y sont désignées pour la première fois. Les autres nouvelles réserves de biosphère sont situées en Colombie, en Espagne, en Italie, en Mongolie, au Royaume des Pays-Bas, aux Philippines, en République de Corée, en République dominicaine et en Slovénie. Avec ces nouvelles réserves, qui représentent une superficie totale de 37 400 km2, le Réseau mondial des réserves de biosphère compte désormais 759 sites dans 136 pays. « Ces nouvelles désignations arrivent à un moment crucial pour l’humanité qui se trouve confrontée à une crise mondiale de la biodiversité et au dérèglement climatique », déclare Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO avant de renchérir : « À l’heure où la communauté internationale est appelée à accroître le nombre de zones protégées, ces nouvelles réserves de biosphère jouent un rôle essentiel pour la préservation à long terme de la biodiversité, l’amélioration des conditions de vie des populations locales et autochtones, et l’essor de la recherche scientifique ».
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Chaque réserve de biosphère encourage des solutions locales innovantes en matière de développement durable, protège la biodiversité et lutte contre le dérèglement climatique. Elles apportent également un soutien aux communautés locales et autochtones grâce à des pratiques telles que l’agroécologie, la gestion de l’eau et la génération de revenus respectueux de l’environnement. D’autres réserves comme celles de Kempen-Broek, de Darién Norte Chocoano, du Val d’Aran, d’Irati, des Colli Euganei, des Alpes Juliennes, du lac Khar-Us, d’yApayaos, de Changnyeong, de Madre de las Aguas situées en Europe et en Asie font aussi partis de ces 11 désignations.
Sonia Feugap
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