Cette déclaration intervient alors que la campagne pour l’élection présidentielle du 12 avril, à laquelle il est candidat, débutera samedi.
Le président de transition du Gabon, Brice Oligui Nguema, a assuré, mardi 25 mars 2025, que l’ex-première dame Sylvia Bongo et son fils Nourredin vont bénéficier d’un « procès équitable ». C’est la première fois qu’Oligui Nguema prend la parole sur leur sort, lors d’une interview exclusive accordée à Radio France Internationale (RFI). Cette déclaration intervient alors que la campagne pour l’élection présidentielle du 12 avril, à laquelle il est candidat, débutera samedi.
Sylvia Bongo, 62 ans, est l’épouse de l’ex-président Ali Bongo, renversé lors du putsch du 30 août 2023. Ce coup d’État a mis fin à 55 ans de règne de la dynastie Bongo et a permis à Brice Oligui Nguema de prendre le pouvoir. Après le putsch, Sylvia et son fils Nourredin, âgé de 33 ans, ont été arrêtés et emprisonnés à Libreville. Leurs avocats dénoncent des actes de torture infligés à leurs clients. Sylvia Bongo est inculpée pour des crimes tels que le « blanchiment de capitaux », le « recel », ainsi que « faux et usage de faux ». Son fils est notamment accusé de « corruption » et de « détournement de fonds publics ».
Téléchargez l’application pour ne rien rater de l’actualité
📣 Ne manquez plus rien de l’actualité africaine en direct sur notre chaîne WHATSAPP
Un procès en attente
Le président Oligui Nguema assure à RFI qu’il y a des preuves dans le dossier et a confirmé que le procès va se tenir. Il précise que, selon le code gabonais, des enquêtes peuvent durer jusqu’à deux ans pour les crimes. Cependant, il n’a pas donné de date précise pour le procès. Une enquête a également été ouverte en janvier à Paris concernant des allégations de torture sur plusieurs membres de la famille Bongo, y compris Sylvia et Nourredin, qui possèdent la nationalité française.
Lire : Gabon : le général Brice Oligui Nguema candidat à la présidentielle
Les avocats de Sylvia et Nourredin Bongo évoquent des signes de torture physique sur le corps du fils de l’ex-président, tandis que Sylvia aurait subi des « tortures psychologiques ». En réponse, le président rejette ces accusations et affirme que si le coup d’État s’était déroulé sans effusion de sang, « deux individus ne seront pas torturés dans ce pays ». Ali Bongo, de son côté, réside dans sa maison privée à Libreville, « libre de quitter le pays », selon les autorités.
Notre Afrik avec AFP
Cette exigence a été formulée lors du 26ᵉ sommet de l’organisation, tenu à sipopo, sur l’île de bioko, en guinée équatoriale. le président congolais félix tshisekedi a participé, samedi 7 juin, à la 26ᵉ session ordinaire de la conférence des chefs d’état et de gouvernement de la communauté économique des états de l’afrique centrale (ceeac),...
Ancien chef de l’assemblée nationale, il a occupé plusieurs fonctions importantes dans les trois dernières décennies. le tchad a officiellement instauré son premier sénat ce vendredi 7 mars 2025. lors d’une cérémonie solennelle, les 46 sénateurs élus le 25 février dernier, ainsi que les 23 sénateurs nommés le 4 mars par le président de la...
D’après le général malick diaw, cette révision répond aux orientations définies lors des assises nationales de la refondation de 2021. le conseil national de transition (cnt) du mali a approuvé, jeudi 3 juillet, un projet de loi modifiant la charte de la transition. ce texte confère au président de la transition, le général d’armée assimi...
D’après les autorités, cette initiative vise à assurer une plus grande représentativité dans les urnes et à encourager une démocratie participative. le ministre de l’intérieur et de la sécurité, herman immongault, a annoncé, ce lundi 27 janvier 2025, la prorogation de la période de révision des listes électorales. initialement prévue pour se clôturer le 31...