Après un conseil des ministres, Séraphin Akure-Davain a précisé que le scrutin va se dérouler de 7 heures à 18 heures.
Le porte-parole du gouvernement gabonais, Séraphin Akure-Davain, a annoncé ce jeudi 23 janvier 2025 que l’élection présidentielle est fixée au 12 avril 2025. Ce scrutin est un moment décisif pour le Gabon, marquant le retour attendu à l’ordre constitutionnel après le coup d’État d’août 2023, qui a mis fin au règne de la dynastie Bongo. En effet, lors du conseil des ministres, il a été précisé que les bureaux de vote seront ouverts de 7 heures à 18 heures.
Conseil des ministres
Une transition méthodique vers le civil
Depuis la prise de pouvoir du général Brice Oligui Nguema, le Gabon suit un calendrier de transition visant à restaurer un ordre constitutionnel. Parmi les étapes clés, on note l’adoption d’un nouveau code électoral et la révision des listes électorales en cours du 2 au 31 janvier 2025. Ainsi, ces réformes visent à renforcer la gouvernance et la démocratie.
Brice Oligui Nguema, leader de la transition, avait promis une période transitoire de deux ans, avec pour objectif la remise du pouvoir aux civils. Pourtant, ses intentions présidentielles semblent de plus en plus évidentes, selon des médias locaux. En effet, cette perspective alimente les débats sur la sincérité de la transition et les ambitions personnelles du général.
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Une Constitution et un code électoral sous le feu des critiques
En septembre 2024, le Parlement de transition a validé une nouvelle Constitution, adoptée par référendum en novembre 2024 avec 91,64 % de suffrages favorables. En outre, ce texte introduit des changements importants : un mandat présidentiel fixé à sept ans, renouvelable une seule fois ; l’instauration d’un régime présidentiel fort, sans Premier ministre ; l’interdiction explicite de la transmission dynastique du pouvoir.
Cependant, l’adoption récente du code électoral, autorisant les magistrats et militaires à se porter candidats sous certaines conditions, a suscité des critiques. L’opposition redoute une ingérence de ces corps dans la politique, y voyant une manœuvre pour maintenir l’influence de l’armée, voire du général Oligui Nguema, après la transition.
Lire : Gabon: le nouveau code électoral approuvé
Une élection sous haute surveillance
Cette élection présidentielle s’inscrit dans un contexte où les défis politiques et institutionnels sont nombreux. En effet, si le processus semble respecter les étapes prévues, les critiques sur la transparence et l’indépendance des réformes restent au centre des préoccupations.
Ainsi donc, le scrutin du 12 avril 2025 représente bien plus qu’un simple exercice démocratique : il est le point culminant d’une transition scrutée de près par la communauté internationale et les Gabonais eux-mêmes. La réussite de cette étape sera déterminante pour l’avenir politique et démocratique du pays.
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