L’annonce unilatérale par les autorités tunisiennes de révoquer la reconnaissance de l’autorité de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples a provoqué une forte réaction d’indignation parmi diverses organisations qui militent pour la défense des droits humains.
Dans une déclaration faite le jeudi 20 mars 2025, la Coalition tunisienne contre la peine capitale (CTCPM) a critiqué une décision autoritaire qui coupe la Tunisie de son contexte continental et s’aligne sur une tendance de refus de la justice autonome, tant au niveau national que régional. L’organisation a souligné que la Cour africaine représente une victoire significative de la bataille des populations africaines contre les gouvernements autoritaires et les méthodes de répression.
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La CTCPM a aussi mis l’accent sur le fait que cette décision fait partie d’un panorama plus vaste de contestation de l’autonomie de la justice en Tunisie, caractérisé entre autres par l’impasse dans la création de la Cour constitutionnelle, le doute sur la juridiction administrative et le limogeage d’un grand nombre de magistrats.
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La Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), quant à elle, considère ce retrait comme un grave recul des engagements régionaux et internationaux de la Tunisie. Elle y voit une tentative de se soustraire à un mécanisme judiciaire indépendant visant à garantir des voies de recours aux victimes et à limiter l’impunité.
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De son côté, le Centre des droits de l’Homme de l’Université de Pretoria a exprimé sa profonde préoccupation face à cette décision, exhortant le gouvernement tunisien à revenir sur cette mesure.
Notre Afrik/Afp
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