Une tentative d’évasion à la Maison d’arrêt et de correction de Bouaké (MAC-Bouaké) a tourné au drame ce lundi 7 avril 2025.
Un détenu est décédé par asphyxie et trois personnes ont été blessées, dont deux agents pénitentiaires. L’information a été confirmée par le procureur de la République près la cour d’appel de Bouaké, Yéo Abel Nangbélé, dans un communiqué officiel.
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Une tentative d’évasion vite maîtrisée
Selon le procureur, tout a commencé lors de l’ouverture des cellules dans la matinée du 7 avril. Un groupe de détenus, dans un mouvement coordonné, a tenté une évasion massive. L’intervention rapide et efficace des forces de l’ordre, notamment la Gendarmerie et la Police nationale, a permis de rapidement maîtriser la situation et de réintégrer les détenus dans leurs cellules. Le calme a été rétabli peu après.
Cependant, une victime est à déplorer. « Un détenu est décédé par asphyxie dans la bousculade », a précisé le magistrat, s’appuyant sur le rapport du médecin réquisitionné. Par ailleurs, trois autres personnes ont été blessées, dont deux agents de l’administration pénitentiaire et un détenu. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de cet incident.
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Cette tentative d’évasion intervient dans un contexte de tension lié au renforcement des contrôles à la MAC-Bouaké. En effet, dans le cadre de la lutte contre l’introduction de stupéfiants et de substances psychotropes en milieu carcéral, l’administration pénitentiaire a récemment renforcé les fouilles des visiteurs et des colis destinés aux détenus.Ces contrôles ont déjà porté leurs fruits. Le 2 avril dernier, les autorités ont saisi 60 comprimés de Tramadol surnommés « Kadhafi » dans un colis suspect. Cette saisie a provoqué des tensions internes parmi les détenus.
Des représailles en interne
Le dimanche 6 avril, soit la veille de la tentative d’évasion, un groupe de onze détenus s’en est violemment pris à certains de leurs codétenus, accusés d’avoir dénoncé les filières d’approvisionnement en produits illicites. Ces affrontements ont fait deux blessés.
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Malgré cette escalade de violence, les autorités pénitentiaires affirment avoir repris le contrôle de la situation. L’enquête en cours devra faire toute la lumière sur les responsabilités, aussi bien dans la tentative d’évasion que dans les violences survenues la veille.
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