L’Organisation attribue cette situation au changement climatique, aux impacts destructeurs des conflits, aux répercussions de la guerre en Ukraine, ainsi qu’aux ralentissements et aux défaillances économiques.
Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), environ 20 % de la population africaine, soit environ 282 millions de personnes, étaient sous-alimentés en 2022. En effet, près de 868 millions d’Africains étaient confrontés à divers niveaux d’insécurité alimentaire, avec 342 millions soit un tiers, en situation d’insécurité alimentaire grave. La FAO attribue cette crise aux impacts du changement climatique, aux conséquences des conflits, à la guerre en Ukraine, ainsi qu’aux ralentissements économiques.
L’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA) estime que le continent nécessite 257 milliards de dollars supplémentaires par an dans le secteur agricole pour renforcer la résilience de ses systèmes alimentaires et atteindre l’objectif de « faim zéro » d’ici 2030.
Aide financière des États-Unis
Le 3 septembre 2024, les États-Unis ont annoncé un soutien financier de 40 millions de dollars pour lutter contre l’insécurité alimentaire et renforcer la résilience en Afrique. Ce financement, géré par l’USAID, sera principalement alloué à des projets en Tanzanie, Madagascar, Malawi, Zambie, Mozambique et République Démocratique du Congo. Ainsi donc, les fonds aideront les agriculteurs à atténuer les impacts des conditions climatiques extrêmes en utilisant des variétés de cultures améliorées et en optimisant l’accès à l’eau. L’objectif est de réduire les risques pour les récoltes futures dans le bassin du fleuve Zambèze.
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Le communiqué souligne que ce financement, conformément au Partenariat stratégique entre les États-Unis et l’Union africaine sur la sécurité alimentaire, favorisera une approche régionale dirigée par l’Afrique pour améliorer la productivité agricole, les relations avec les marchés, la nutrition, et renforcer le secteur privé.
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