Il a obtenu 5 190 voix, représentant une large majorité de 99,7 %. Parmi les 5 622 membres inscrits, 5 211 ont pris part au scrutin.
À l’issue du congrès électif tenu ce mercredi 14 mai 2025, Tidjane Thiam a été réélu à la tête du PDCI. Il a recueilli 5 190 voix, soit une écrasante majorité de 99,7 %. Sur les 5 622 membres inscrits, 5 211 ont participé au vote. Parmi eux, 5 202 bulletins valides ont été décomptés, traduisant une forte mobilisation avec un taux de participation atteignant 92,59 %.
S’adressant à ses partisans, il a exprimé sa gratitude. « Cette réélection avec une telle ampleur est une marque de confiance exceptionnelle. Je suis profondément touché et je vous remercie du fond du cœur », a-t-il déclaré. Il a aussi réaffirmé sa détermination à ramener le Parti démocratique de Côte d’Ivoire aux affaires, ajoutant que « Mon objectif demeure inchangé : ramener notre parti au pouvoir. Aucune campagne de désinformation ou tentative de déstabilisation ne me détournera de cette mission ».
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Des obstacles juridiques persistants
Tidjane Thiam a également abordé les obstacles juridiques auxquels il fait face, notamment l’invalidation de son nom sur les listes électorales, prononcée par la justice ivoirienne en avril 2025. Selon le tribunal, l’homme politique aurait perdu sa nationalité ivoirienne en obtenant la nationalité française en 1987, alors qu’il étudiait en France. En vertu du Code de la nationalité, un citoyen ivoirien perd automatiquement sa nationalité s’il en acquiert une autre, sauf déclaration contraire. « Nous faisons face à une injustice manifeste. Vous m’avez désigné comme votre candidat à la présidentielle, je compte bien me battre pour que mon nom figure sur les listes électorales », a-t-il lancé, appelant à la mobilisation : « Ce combat est le nôtre. J’invite chacun d’entre vous à le mener à mes côtés. La vérité sera dite demain par la justice. »
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Soutenu malgré les polémiques
Celui qui avait remis sa démission de la tête du parti le 12 mai dernier n’a pas manqué de saluer la loyauté de ses soutiens. « Cette réélection en 72 heures représente un acte de foi remarquable. Elle prouve que nos militants croient en notre vision », a-t-il affirmé. Selon lui, les nombreuses attaques dont il a été la cible ont permis au public de mieux cerner son intégrité et sa détermination. « Je reste serein, nullement ébranlé. Ceux qui s’opposent à nous doivent revoir leurs stratégies », argue-t-il.
Lire : Côte d’Ivoire : Tidjane Thiam écarté de la présidentielle
Dans cette affaire complexe, portée devant les juridictions par Valérie Yapo, qui conteste la légitimité de son élection à la tête du parti en 2022, Thiam a choisi de prendre les devants : « Pour anticiper les manœuvres judiciaires et éviter d’entacher l’image du parti, j’ai préféré remettre temporairement mon mandat », a-t-il confié. Cependant, une décision de justice est attendue ce jeudi 15 mai 2025. Sur une note d’espoir, il a lancé un message fort : « L’alternance démocratique en Côte d’Ivoire n’est pas une option, c’est une nécessité. L’Afrique nous observe. Nous ne pouvons pas échouer. Nous devons incarner un changement responsable et durable ».
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