Lors d’un meeting tenu ce samedi 16 août à Yopougon, l’ex-président a rappelé que la Constitution ivoirienne limite à deux le nombre de mandats présidentiels.
Lors d’un meeting tenu ce samedi 16 août à Yopougon, Laurent Gbagbo a exprimé son opposition à la candidature d’Alassane Ouattara pour la présidentielle prévue le 25 octobre 2025. S’adressant à ses partisans, le leader du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) a déclaré « dites-lui qu’il n’y aura pas de quatrième mandat ».
L’ancien président affirme que la loi fondamentale ivoirienne fixe à deux le nombre de mandats présidentiels autorisés. Il considère donc qu’une nouvelle candidature du chef de l’État serait non seulement « illégale » mais aussi « contraire à l’esprit de la Constitution ». Il a rappelé que la limitation des mandats avait été instaurée après la transition militaire de 1999, et a réitéré que le troisième mandat de 2020 constituait déjà une entorse à cette règle.
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Un rejet total de la candidature de Ouattara
Pour Laurent Gbagbo, il est impensable qu’un dirigeant se présente pour un quatrième mandat en Côte d’Ivoire. « Notre position est claire. Nous n’accepterons pas ce nouveau passage en force », a-t-il martelé, dénonçant également l’exclusion de figures majeures de l’opposition du fichier électoral, comme Guillaume Soro, Tidjane Thiam et lui-même.
Alors que le parti au pouvoir (RHDP) envisagerait une marche de soutien à la candidature d’Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo a averti que l’opposition pourrait répliquer dans la rue. « Si vous marchez, nous marcherons aussi. La Côte d’Ivoire deviendra un pays de marcheurs », a-t-il ironisé.
Candidat malgré les obstacles
Bien qu’inéligible à ce jour en raison d’une condamnation judiciaire, Laurent Gbagbo a affirmé son intention de se présenter en 2025. Il se positionne comme « le candidat contre le quatrième mandat », ajoutant qu’il ne négociera pas la libération des militants arrêtés récemment au prix de renoncer à ce combat politique.
Lire : Côte d’Ivoire : des miliers de manifestants à Yopougon contre un 4ᵉ mandat d’Alassane Ouattara
Ce meeting intervient à moins de trois mois de l’élection présidentielle, dans un contexte politique tendu. L’annonce de la candidature de Ouattara, à 83 ans, fait déjà polémique, alors que lui-même invoque des défis majeurs pour justifier sa décision. Mais pour Gbagbo et son camp, il s’agit avant tout d’un déni démocratique auquel ils entendent résister.
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