L’opposition accuse, le ministre de l’Administration territoriale réplique et reproche à certains leaders politiques de vouloir semer le trouble dans le pays.
Dans un communiqué lu sur la radio publique, le Poste national de la CRTV, le ministre Paul Atanga Nji a tancé certains individus sans les nommer directement, pour leur utilisation des médias et des réseaux sociaux afin de propager des messages qu’il estime hostiles à la République. Ceci dans l’optique d’après lui de « troubler l’ordre public, discréditer l’État et provoquer des remous sociaux à des fins égoïstes». Paul Atanga Nji a souligné que seul le président Paul Biya, en tant que représentant des institutions républicaines, est autorisé à s’adresser au peuple selon le protocole établi formulé en « Camerounais, Camerounaises, mes chers compatriotes ». Il a également averti que tout comportement perturbateur ne saurait être toléré et que les contrevenants seraient poursuivis en justice en fonction de la gravité de leurs actes.
Ces remarques interviennent à un peu plus d’un an et demi avant l’élection présidentielle prévue normalement en octobre 2025. Le ministre a déploré le fait que certains opposants défient ouvertement l’autorité de l’État, incitant à la rébellion et menaçant la stabilité du pays. De nombreux membres de l’opposition ont exprimé leur intention de participer à cette élection et de mettre fin au règne de Paul Biya, au pouvoir depuis 1982. Maurice Kamto, principal opposant au régime, arrivé deuxième lors de la dernière élection présidentielle en 2018, a récemment déclaré que le pays devrait opter pour des élections pacifiques, mais a averti que la violence pourrait être une réponse si certains cherchaient à la provoquer.
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Le communiqué de Paul Atanga Nji vise aussi l’opposant Cabral Libii qualifié pour la circonstance de « député multirécidiviste ». Il lui reproche des excès verbaux concernent Paul Biya avant de le menacer de poursuite pour outrage au Chef de l’Etat.
Le gouvernement de Paul Biya est régulièrement critiqué par les organisations internationales de défense des droits de l’homme pour sa répression présumée de toute forme d’opposition. En juin 2023, Amnesty International a accusé le régime de violer les droits de l’homme en emprisonnant arbitrairement des opposants, des journalistes et des membres de la société civile, les traduisant devant des tribunaux militaires sous des accusations de terrorisme.
Notre Afrik avec l’AFP
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