Dans un communiqué officiel publié le mercredi 2 avril, il a été annoncé que la suspension, applicable à l’ensemble du territoire national, restera en vigueur jusqu’à nouvel ordre.
Cette mesure vise à renforcer le développement de l’industrie de transformation locale, un secteur stratégique pour l’économie nationale. Elle résulte d’une initiative conjointe des ministères de l’Industrie, de l’Agriculture et des Finances.
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L’objectif affiché est de garantir un approvisionnement régulier en matière première pour les unités de transformation locales. En effet, en renforçant l’accès à cette ressource clé, le gouvernement entend favoriser la compétitivité des entreprises locales tout en créant des emplois et en contribuant à la souveraineté économique du pays. Cependant, le Conseil burkinabè de l’anacarde a salué cette mesure, la considérant comme essentielle pour la croissance de la filière. Par ailleurs, il appelle tous les acteurs du secteur à respecter cette décision pour construire un développement harmonieux et pérenne.
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Une industrie en plein essor
Le Burkina Faso est l’un des principaux producteurs de noix de cajou en Afrique, avec une production annuelle moyenne de 200 000 tonnes sur les cinq dernières années. En effet, l’exportation de cette matière première a vu une croissance exponentielle ces dernières années, culminant en 2023 où la noix de cajou est devenue le deuxième produit agricole d’exportation du pays, avec un chiffre d’affaires dépassant les 60 milliards de francs CFA (environ 95 millions de dollars) pour plus de 120 000 tonnes exportées.
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Ainsi, cette dynamique de croissance a conduit les autorités à réévaluer le prix d’achat plancher des noix brutes, le fixant cette année à 385 francs CFA le kilogramme, contre 310 francs CFA en 2024. Cette revalorisation du prix vise à encourager la production tout en assurant la rentabilité pour les producteurs locaux.
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