Cette décision, rendue publique vendredi 4 juillet par le ministère de l’Administration territoriale, s’explique par le non-respect de l’exigence de signature d’une convention d’établissement avec l’État.
Le gouvernement burkinabè a décidé de retirer les autorisations d’activité d’une dizaine d’organisations non gouvernementales (ONG) et d’associations étrangères. Cette mesure, officialisée vendredi par le ministère en charge de l’Administration territoriale, est justifiée par le non-respect de l’obligation de signer une convention d’établissement avec l’État.
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Dans l’arrêté ministériel, trois structures internationales sont nommément mentionnées. Il s’agit de la Coalition internationale des chrétiens hommes, femmes d’affaires et décideurs (CICHFD), de l’Associazione don Bartolomeo Del Gaudio pro Africa ETS, de la DIGNITY – Institut danois contre la torture, ainsi que ARM Europe (Alliance pour une mine responsable-Europe). Ces organisations voient leur autorisation révoquée avec effet immédiat.
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Sept associations également concernées
Le document ministériel étend cette décision à sept autres associations étrangères. Sont visées Practical Action, Legamondo, Une Goutte d’Eau au Faso, Saint Joseph Berger Fidèle en Afrique (JBFA), L’Alliance Panafricaine des Scénaristes et Réalisateurs (APASER), Tony Blair Institute et la Mission Évangélique de la Foi Internationale (M.E.F.INT.). Aucune précision supplémentaire n’a été fournie sur les circonstances individuelles de ces révocations.
Ce durcissement s’inscrit dans une série de mesures déjà engagées par les autorités. Fin juin, l’organisation étrangère Comunita DI S. Egidio (ACAP) avait été suspendue pour une durée de trois mois renouvelables. Plus récemment, l’ONG suédoise Diakonia, active dans l’humanitaire et les droits humains, a elle aussi été suspendue pour trois mois par décision du ministre de l’Administration territoriale, Émile Zerbo. Aucune justification détaillée n’a été fournie dans l’arrêté.
Pour l’heure, aucune des ONG ou associations concernées n’a réagi publiquement à ces décisions. Cette vague de suspensions et de révocations pourrait marquer un tournant dans les relations entre le Burkina Faso et certaines structures internationales opérant sur son territoire.
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