Cette attaque est la plus meurtrière enregistrée à ce jour dans la lutte contre le djihadisme dans ce pays d’Afrique de l’ouest.
Le 17 avril dernier, une attaque d’une grande violence a frappé les forces armées béninoises dans le parc national du W, au nord du pays causant la mort de cinquante-quatre militaires d’après le dernier bilan communiqué par le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji.
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Les assaillants ont ciblé deux positions stratégiques de l’opération « Mirador » : les chutes d’eau de Koudou et la zone du « triple point », située à la jonction des frontières entre le Bénin, le Niger et le Burkina Faso. Le lendemain, les autorités annonçaient huit morts. Mais les jours suivants, le bilan s’est alourdi. Le Groupe de soutien de l’islam et des musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaida, a revendiqué l’attaque, avançant un chiffre de plus de 70 soldats tués. « Même si ça ne fait pas les 70 et plus que les gens ont annoncé, c’est beaucoup… Les soldats qui sont tombés, ce sont nos enfants, ce sont nos parents, ce sont nos amis », a déclaré Wilfried Léandre Houngbédji.
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Des frontières sous tension et une coopération fragilisée
Le nord du Bénin est devenu un terrain d’action privilégié pour les groupes djihadistes venus du Burkina Faso et du Niger. Ces deux pays, aujourd’hui dirigés par des juntes militaires, accusent le Bénin d’abriter des bases étrangères visant à les déstabiliser, ce que Cotonou dément fermement. En retour, les autorités béninoises déplorent un manque de coopération sécuritaire. « Vous pouvez comprendre que si, de l’autre côté de la frontière, il y avait un dispositif au moins comme le nôtre, ces attaques ne se dérouleraient pas de cette façon », a souligné le porte-parole du gouvernement.
Lire : Niger : 13 soldats tués dans deux attaques jihadistes distinctes
Cette situation met en lumière l’isolement croissant du Bénin dans sa lutte contre le terrorisme. Depuis 2022, près de 3 000 soldats ont été déployés dans le nord dans le cadre de l’opération « Mirador », et 5 000 autres ont été recrutés pour renforcer la présence militaire. Pourtant, les attaques se multiplient. En janvier déjà, 28 militaires béninois avaient été tués dans la même zone. Le président Patrice Talon a récemment dénoncé la dégradation des relations avec ses voisins, rendant la riposte régionale de plus en plus difficile.
Une détermination intacte face aux menaces
Malgré l’ampleur des pertes, les autorités béninoises restent déterminées à poursuivre la lutte. « Nous ne céderons pas. Nous avons une conviction : c’est que tôt ou tard nous arriverons à bout de ces criminels et de leur entreprise mortifère », a insisté Wilfried Léandre Houngbédji. Le défi reste immense, mais le gouvernement entend poursuivre ses efforts pour garantir la sécurité des populations et préserver l’intégrité du territoire national.
Notre Afrik avec Afp
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