Selon l’organisation, plus de 130 civils ont été tués en mars 2025 lors de l’opération Tourbillon Vert 2, menée par les soldats burkinabè avec le soutien de milices pro-gouvernementales.
Au Burkina Faso, Human Rights Watch (HRW) accuse l’armée burkinabè, appuyée par des milices pro-gouvernementales, d’avoir participé au massacre de plus de 130 civils peuls en mars 2025, lors de l’opération Tourbillon vert 2 dans la région de la Boucle du Mouhoun. Selon l’organisation, ces violences ont eu lieu près de Solenzo et dans plusieurs villages environnants, provoquant la mort de centaines de civils et le déplacement massif de populations.
Camp pour personnes déplacées à Pissila
Entre mars et avril, HRW a interrogé 27 témoins directs, deux membres de milices ainsi que des journalistes et activistes locaux. L’organisation a également analysé des vidéos montrant des abus commis par les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), milices alliées à l’armée. Plusieurs témoins ont rapporté que les victimes étaient principalement des femmes, des enfants et des personnes âgées, tuées alors qu’elles tentaient de fuir.
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« D’autres recherches ont révélé que l’armée burkinabè était responsable de ces massacres de civils peuls, qui ont été suivis de représailles meurtrières par un groupe armé islamiste ; le gouvernement devrait enquêter de manière impartiale sur ces décès et poursuivre tous les responsables », déclare Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior sur le Sahel à Human Rights Watch.
Des violations du droit international
HRW estime que les violences commises par les forces gouvernementales, les milices et les groupes islamistes peuvent constituer des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité.
L’organisation appelle à une enquête impartiale et à des poursuites contre les responsables, rappelant que tous les belligérants doivent respecter le droit international humanitaire. « Le Conseil de sécurité des Nations Unies et le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine devraient de toute urgence accorder une haute priorité à la situation au Burkina Faso et agir pour protéger les civils qui demeurent exposés à de graves dangers », affirme Ilaria Allegrozzi.
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