Burkina Faso : arrestation d’officiers sur fond de soupçons de coup d’État

Deux chefs de corps soupçonnés de trahison ont été relevés de leurs fonctions et plusieurs officiers arrêtés la semaine dernière.

Aucune déclaration officielle n’a été faite, mais des proches du pouvoir évoquent une tentative de déstabilisation impliquant des militaires en exil.

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Une vague d’arrestations au sein des forces armées

La tension est montée d’un cran au sein de l’appareil militaire burkinabè. La semaine dernière, plusieurs officiers ont été interpellés dans des circonstances encore floues. Parmi eux, deux hauts responsables ont été immédiatement démis de leurs fonctions de chef de corps. Une série de remplacements a suivi, ordonnée par le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, dans un climat marqué par la discrétion et l’absence de communication officielle.

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Des rumeurs persistantes de tentative de coup d’État

Malgré le silence des autorités, de nombreuses voix proches de la junte affirment qu’il s’agirait d’une tentative de coup d’État avortée. Les regards se tournent vers des militaires aujourd’hui en exil, soupçonnés d’avoir orchestré cette opération avec la complicité d’éléments encore actifs dans l’armée. Certains noms évoqués renvoient à d’anciens officiers eux-mêmes radiés lors de précédentes purges.

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Face à la menace, les autorités de transition ont réagi avec fermeté. En effet, sans que le nombre exact de personnes concernées soit connu, plusieurs soldats auraient été placés en détention.

Un climat de suspicion dans les casernes

Selon des sources sécuritaires, la situation actuelle a renforcé un climat de méfiance généralisée au sein des forces armées. Ainsi, les récentes arrestations, combinées aux rumeurs de putsch, ravivent les tensions internes et alimentent la nervosité dans les rangs. Dans un pays confronté à de multiples défis sécuritaires, cette instabilité au sein de l’armée suscite de vives préoccupations.