Disrupt Africa

Afrique : seulement 17,3% de startups ont été fondées par des femmes

SOCIETE
Publié le 09 septembre 2024
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C’est ce que révèle un rapport publié en août dernier par Disrupt Africa. La gent féminine demeurent sous-représentées et peine à obtenir des financements dans l’écosystème technologique.

Malgré les avancées réalisées ces dernières années, les disparités entre les femmes et les hommes dans le secteur technologique africain restent prononcées. Les femmes demeurent sous-représentées et peinent à obtenir des financements dans l’écosystème technologique africain. C’est ce que révèle un rapport publié en août dernier par Disrupt Africa, une plateforme spécialisée dans l’information technologique en Afrique.

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Le rapport intitulé « Diversity Dividend : Exploring Gender Equality in the African Tech Ecosystem 2024 » montre qu’au 1er juin 2024, sur les 2786 start-ups africaines actives, seules 483 (soit 17,3 %) ont été fondées ou cofondées par des femmes. Bien que ce chiffre marque une progression par rapport à l’année précédente (14,6 %), il met en évidence la faible parité dans le secteur technologique africain. Les données varient toutefois d’un pays à l’autre, avec la Zambie (24 %), le Sénégal (23,4 %), le Rwanda (22 %) et le Nigeria (20,7 %) en tête des pays comptant le plus de femmes fondatrices ou cofondatrices de start-ups.

Les secteurs où les femmes sont le mieux représentées

Certaines industries technologiques se démarquent par une plus forte présence féminine. Le secteur des technologies juridiques (legal-tech) arrive en tête, avec 27,6 % de femmes fondatrices ou cofondatrices. Suivent la healthtech (23,4 %), le recrutement et la gestion des ressources humaines (22,7 %), l’ed-tech (21,5 %), et le commerce électronique (20,4 %). Cependant, cette répartition montre que les femmes ne sont pas présentes de manière homogène dans tous les secteurs technologiques.

Peu de femmes à la tête des start-ups

La proportion de femmes qui occupe des postes de direction générale reste également faible. Seules 310 des start-ups répertoriées par Disrupt Africa (soit 11,1 %) sont dirigées par des femmes, une légère hausse par rapport à l’année dernière (9,6 %).

Lire : Startups africaines : les levées de fonds en baisse de 57 %

Sur les 1005 start-ups ayant réussi à lever des fonds entre le 1er janvier 2022 et le 4 juin 2024, 220 (21,9 %) comptent au moins une femme dans leur équipe fondatrice, tandis que seulement 119 (11,8 %) sont dirigées par des femmes. Ces chiffres illustrent la lenteur des progrès en matière de parité dans la gestion des entreprises technologiques africaines.

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