Quatre mois après l’exigence des autorités militaires, l’organisation a annoncé dans un communiqué avoir procédé à la fermeture de ses locaux de ses bureaux ainsi qu’au départ de son personnel expatrié.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a officiellement annoncé ce jeudi 5 juin la fermeture de ses bureaux au Niger, quatre mois après que les autorités militaires au pouvoir ont exigé son départ. Dans un communiqué, Patrick Youssef, directeur régional pour l’Afrique, confirme que l’organisation avait également procédé au retrait de son personnel expatrié. « À la demande des autorités nigériennes, le CICR a fermé ses représentations et évacué ses employés étrangers », a-t-il précisé.
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Malgré cette décision unilatérale, le CICR réaffirme sa disponibilité pour renouer le dialogue et reprendre ses activités humanitaires. « Nous restons prêts à réengager notre mission de protection et d’assistance dès que possible », souligne l’organisation. La Croix-Rouge a rappelé qu’une note verbale émise par le ministère nigérien des Affaires étrangères, datée du 31 janvier 2025, exigeait expressément la cessation immédiate de ses opérations dans le pays.
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Des accusations de « collusion » rejetées
Si aucun motif n’avait initialement été fourni, un arrêté publié début février imposait aux ONG présentes au Niger de s’aligner sur la « vision » du régime militaire. Le 31 mai, le gouvernement a finalement communiqué publiquement, accusant le CICR de « collusion avec des groupes armés », une affirmation que l’organisation réfute catégoriquement. « Le CICR entretient un dialogue strictement humanitaire avec toutes les parties aux conflits armés, comme le droit international l’y autorise », explique l’organisation, insistant sur le fait qu’elle ne fournit aucun appui matériel ou financier à ces groupes.
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En 2024, le CICR affirme avoir aidé plus de deux millions de personnes à travers le pays, y compris dans la région d’Agadez, au nord. Présent au Niger depuis 1990, le CICR voit ainsi plus de trois décennies d’action humanitaire suspendues. Il déplore que ses tentatives de clarification auprès des autorités n’aient pas abouti, mais continue d’espérer une reprise future de ses activités au service des populations vulnérables.
Notre Afrik avec AFP
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