Cette donnée est tirée du rapport publié par l’ONU Commerce et développement (anciennement la CNUCED) le lundi 20 janvier 2025.
Les investissements directs étrangers (IDE) destinés à l’Afrique ont connu une augmentation de 84% en 2024 avec un record de 94 milliards de dollars. Cette donnée provient du rapport publié par L’ONU Commerce et développement (anciennement la CNUCED) le lundi 20 janvier 2025.
Le rapport intitulé « Global Investment Trends Monitor » précise qu’une grande part de cette hausse de financement provient d’un projet majeur en Égypte. En effet, il s’agit du développement de la péninsule de Ras El-Hekma en une destination touristique, un centre financier et une zone franche avec une infrastructure de classe mondiale. Ce projet est porté par Abu Dhabi Developmental Holding Company (ADQ), le fonds souverain d’Abu Dhabi.
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Une hausse modeste sans l’Égypte
En excluant ce projet, les flux d’IDE en Afrique ont progressé de 23% par rapport à l’année précédente, totalisant 50 milliards de dollars. Bien que cette hausse soit significative, elle reste modeste par rapport à l’augmentation globale, qui a eu lieu malgré des défis majeurs auxquels de nombreux pays africains ont été confrontés, tels que la hausse des taux d’intérêt, un niveau élevé de la dette publique, ainsi que des conflits et des instabilités politiques et sécuritaires.
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Diminution des IDE
Dans les économies en développement, les IDE ont diminué de 2% en 2024, marquant une deuxième baisse consécutive des investissements. Cette tendance en effet, met en danger les progrès vers les objectifs de développement durable (ODD), qui dépendent largement des investissements internationaux. Les investissements liés aux ODD ont chuté de 11% dans le monde, avec une réduction des projets dans des secteurs clés comme l’agroalimentaire, les infrastructures, l’eau et l’assainissement, par rapport à 2015, année d’adoption des ODD.
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Pour l’année 2025, l’ONU Commerce et développement prévoit une croissance modérée des IDE, soutenue par une amélioration des conditions de financement et la reprise des fusions-acquisitions. Toutefois, les risques géopolitiques et l’instabilité économique mondiale continuent de représenter des défis importants pour les pays en développement, tout comme pour les pays développés.
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