Parmi les principaux produits redistribués figurent les huiles de pétrole, l’acier, le fil de fer et les engins de chantier.
En 2023, le Bénin a enregistré 84,1 milliards de francs CFA de réexportations, selon une note de l’Institut national de la statistique et de la démographie (Instad). Cette activité représente 13,2 % des exportations totales du pays, confirmant le positionnement stratégique du Bénin dans le commerce sous-régional grâce à sa situation géographique avantageuse.
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Les principales destinations et produits réexportés
Parmi les principaux pays destinataires des produits réexportés en 2023 figurent le Tchad (22,1 milliards FCFA), l’Inde (18,6 milliards FCFA), la Côte d’Ivoire (6,8 milliards FCFA), les Émirats arabes unis (5,8 milliards FCFA) et la Chine (5,0 milliards FCFA). Les produits les plus réexportés au cours de l’année incluent notamment les huiles de pétrole ou produits bitumineux (24,5 milliards FCFA), les barres en acier non allié (12,1 milliards FCFA), le fil machine en fer (10,9 milliards FCFA), ainsi que les équipements de chantier comme les bulldozers et niveleuses (4,5 milliards FCFA). L’or, brut ou partiellement travaillé, a quant à lui été réexporté pour une valeur de 3,5 milliards FCFA.
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Une économie encore dépendante des importations
Malgré ces performances en matière de réexportation, l’économie béninoise demeure fortement dépendante des importations. Le taux d’ouverture commerciale est passé de 13,7 % en 2022 à 13,0 % en 2023, signe d’un léger repli dans les échanges internationaux. La propension à exporter est également en baisse de 5,4 % en 2023 contre 8,3 % en 2003. À l’inverse, les importations ont pris plus de place dans le PIB, passant de 17,3 % en 2003 à 20,6 % en 2023.
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Pour améliorer la compétitivité de ses exportations, le Bénin mise sur la zone industrielle de Glo-Djigbé (Gdiz). Ce site accueille déjà des commandes à destination de l’Europe, notamment dans le secteur textile. D’ici à 2035, les projections tablent sur des exportations nationales qui peuvent atteindre entre 5 et 10 milliards de dollars américains, traduisant une ambition de transformation structurelle de l’économie.
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