Des chefs d’État africains ont assisté à cette célébration durant laquelle la contribution des “tirailleurs sénégalais » a été reconnu.
Cinq présidents africains, à savoir Paul Biya (Cameroun), Faure Gnassingbé (Togo), Faustin-Archange Touadéra (Centrafrique), Azali Assoumani (Comores) et Brice Oligui Nguema (Gabon), ont assisté ce jeudi 15 août à la célébration du 80ème anniversaire du débarquement de Provence. En plus du chef du Gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, de nombreux ministres et ambassadeurs africains étaient aussi présents. « La contribution de l’Afrique à la France est également ce legs qui nous engage » fait savoir Emmanuel Macron avant d’ajouter « La France n’oublie pas les sacrifices ». Il souligne ensuite « l’importance de maintenir les valeurs de ces combats, celles pour le droit international, le rejet de tout double standard, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, leur souveraineté et leur intégrité territoriale ».
Arrivée du président camerounais
Le président de la République du Cameroun, Paul Biya, a mis en avant le rôle de ces soldats venus des anciennes colonies françaises. « Il n’y aurait pas eu de victoire alliée sans la contribution des autres peuples, sans les étrangers et autres tirailleurs africains », affirme-t-il au nom des délégations africaines présentes. « Cette lutte a été menée ensemble, pour défendre les valeurs et les idéaux universels de paix et de justice », ajoute Paul Biya. Il a salué le courage et la loyauté des « combattants » venus d’Afrique.
L’origine de cette célébration
Il y a quatre-vingts ans, les forces alliées effectuaient leur débarquement en Provence. Des tirailleurs africains venus du Sénégal, du Mali, du Burkina Faso, du Niger, ainsi que d’Algérie, du Maroc et de Tunisie ont joué un rôle crucial en France durant la Seconde Guerre mondiale. En moins d’un mois, elles libéraient Marseille et Toulon avant de rejoindre les troupes de l’opération Overlord qui avaient débarqué en Normandie le 6 juin.
Ces combattants étaient alors appelés « tirailleurs sénégalais ». Sur environ 250 000 hommes de l’« armée B », qui deviendra plus tard la première armée française sous le commandement du général Jean de Lattre de Tassigny, la majorité était originaire des colonies africaines de l’époque, avec des estimations variant de 50 % à 80 % des troupes. Ces tirailleurs venaient du Tchad, de la Centrafrique, du Gabon et du Congo) ainsi que du Cameroun. Certains d’entre eux étaient volontaires, tandis que d’autres étaient contraints.
Sonia Feugap
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