Le président de la Commission électorale indépendante, Ibrahime Kuibiert-Coulibaly, a indiqué que l’ensemble des candidats validés respectent les exigences prévues par le Code électoral.
La Commission électorale indépendante (CEI) a rendu publique, le mardi 18 novembre, une première liste de candidatures retenues pour les élections législatives prévues le 27 décembre. Sur plus d’un millier de dossiers examinés, 1 143 ont été jugés conformes aux exigences légales pour tenter de décrocher l’un des 255 sièges en compétition. Le président de la CEI, Ibrahime Kuibiert-Coulibaly, a précisé que tous les candidats retenus remplissent les critères fixés par le Code électoral.
Malgré ce nombre élevé de dossiers validés, certains postulants ont été recalés. La CEI a notamment rejeté les candidatures d’Oka-Kocore Axelle d’Avilla, Kouadio Koffi Jean François, Koffi Essan Antoine et Bobognon Anne Phanuel, en raison de l’absence de qualité d’électeur. D’autres exclusions concernent Sangaré Adama et Keita Moussa, qui ne répondent pas à la condition d’âge minimum pour figurer comme suppléants. Cette irrégularité entraîne automatiquement la disqualification de leurs titulaires respectifs, Gokou Vitar Gogoua et Diaby Moustapha Karamokoba.

📣 Ne manquez plus rien de l’actualité africaine en direct sur notre chaîne WHATSAPP
Quotas féminins et voies de recours
Le Code électoral impose par ailleurs que les circonscriptions disposant de plus de deux sièges présentent des listes comportant au moins 30 % de femmes, afin de favoriser leur représentativité. En cas de rejet d’un dossier, le candidat ou son parti dispose de trois jours francs pour saisir le Conseil constitutionnel. De plus, tout électeur peut déposer un recours relatif à l’éligibilité d’un candidat dans un délai de huit jours après la publication de la liste provisoire.
Lire : Côte d’Ivoire : le PPA-CI ne participera pas aux législatives du 27 décembre
Alors que la compétition s’organise, le PPA-CI, parti fondé par l’ancien président Laurent Gbagbo, a annoncé qu’il ne prendra pas part au scrutin législatif du 27 décembre 2025. À l’inverse, son allié traditionnel, le PDCI, participera activement à cette échéance électorale.







