D’après des sources locales jointes mercredi, les faits se sont déroulés vers midi et ont opposé deux communautés voisines issues des provinces du Bahr-el-Gazel et du Hadjer-Lamis.
Au moins trente-trois personnes ont perdu la vie le mardi 4 novembre à la suite d’un conflit intercommunautaire survenu dans un village de la province du Hadjer-Lamis, au centre du Tchad. Selon des sources locales contactées mercredi, l’incident s’est produit aux alentours de midi, opposant deux communautés voisines originaires des provinces du Bahr-el-Gazel et du Hadjer-Lamis.

L’Office national des médias audiovisuels (Onama), chaîne publique tchadienne, a rapporté que le bilan provisoire faisait état de nombreuses victimes et de plusieurs blessés dans les deux camps.
📣 Ne manquez plus rien de l’actualité africaine en direct sur notre chaîne WHATSAPP
Une querelle autour d’un puits à l’origine du drame
D’après un conseiller de la présidence, qui s’est confié à l’AFP sous anonymat, la violente dispute aurait éclaté autour d’un puits disputé par les communautés Kouka et Gorane. « Le différend pour la possession de ce point d’eau a entraîné la mort de trente-trois personnes et fait plusieurs blessés », a-t-il précisé. Pour tenter d’apaiser la situation, des ministres, des autorités locales et un contingent militaire ont été dépêchés sur place. Cependant, la tension demeure élevée, selon plusieurs témoins.
Lire : Tchad : un affrontement intercommunautaire fait une vingtaine de morts
Une source politique régionale a rappelé que des affrontements similaires avaient déjà ensanglanté la zone en 1999 et 2004, causant plusieurs dizaines de morts. Ces violences illustrent la fragilité du tissu social dans certaines zones rurales du Tchad, où les conflits liés aux terres, au bétail ou à l’accès à l’eau dégénèrent fréquemment en affrontements meurtriers.
Notre Afrik avec AFP







