Dans un communiqué, la formation politique dirigée par l’ancien président Thomas Boni Yayi déclare qu’à défaut de sa démission, il doit donner une garantie d’accès équitable à la plateforme de délivrance des quitus pour tous les citoyens remplissant les critères d’éligibilité.
Alors que la campagne présidentielle de 2026 se profile, le climat politique s’échauffe au Bénin. Le parti d’opposition « Les Démocrates », dirigé par l’ancien président Thomas Boni Yayi, réclame la démission de Romuald Wadagni, ministre d’État en charge de l’Économie, des Finances et de la Coopération, récemment désigné candidat par le Bloc républicain (BR) et l’Union progressiste pour le Renouveau (UPR), les deux principales formations de la majorité présidentielle.
Un appel à la transparence dans le processus électoral
Dans un communiqué transmis à la presse, le parti d’opposition exprime ses préoccupations concernant un potentiel conflit d’intérêts. Le parti révèle qu’en sa qualité de ministre des Finances, Romuald Wadagni supervise notamment la Direction générale des impôts, structure responsable de la délivrance des quitus fiscaux, documents obligatoires pour valider toute candidature à l’élection présidentielle. « Dans une démocratie fonctionnelle, il est inconcevable qu’un candidat reste en fonction à un poste aussi stratégique pendant le processus électoral », affirme le parti. À défaut de sa démission, Les Démocrates réclament une garantie d’accès équitable à la plateforme de délivrance des quitus pour tous les citoyens remplissant les critères d’éligibilité.
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Une opposition en quête d’unité face à une majorité structurée
L’annonce de sa candidature intervient dans un contexte politique en mutation. Le président sortant Patrice Talon a récemment réaffirmé qu’il ne se représenterait pas pour un troisième mandat, laissant ainsi la voie ouverte à sa succession.
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Face à cette configuration, l’opposition s’active pour désigner un candidat unique, espérant maximiser ses chances dans une élection qui s’annonce disputée. Mais les incertitudes demeurent, tant sur le climat démocratique que sur la continuité des politiques économiques, dans un Bénin marqué à la fois par des réformes saluées à l’international et des tensions politiques internes croissantes.
