Cameroun : dix enfants enlevés dans l’Extrême-Nord libérés

Cameroun : dix enfants enlevés dans l’Extrême-Nord libérés

Parmi ces personnes figurent les quatre enfants d’Annie Florentine Nga, enlevés le 13 août sur la route nationale nᵒ 1. Le kidnapping, au cours duquel l’aîné a été tué par les ravisseurs, avait suscité une vive émotion au sein de l’opinion publique.

Le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun a annoncé la libération de dix enfants enlevées, lors d’une conférence de presse tenue à Maroua. Cette opération de sauvetage a été menée par une unité conjointe composée des forces armées camerounaises, du bataillon d’intervention rapide (BIR), de la gendarmerie, de la police nationale et de la Force multinationale mixte.

Cameroun : dix enfants enlevés dans l’Extrême-Nord libérés
prise en charge

Une opération transfrontalière réussie

Les otages avaient été emmenés de l’autre côté de la frontière, au Nigeria, à environ vingt kilomètres du territoire camerounais. Selon le gouverneur, les forces de sécurité ont lancé une vaste opération de ratissage dans la zone, forçant les ravisseurs à libérer leurs captifs. « Les enfants enlevés ont été retrouvés sains et saufs. Ils sont actuellement pris en charge au camp du BIR, où ils subissent des examens médicaux et d’identité », a-t-il affirmé.

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Parmi les personnes libérées figurent quatre des cinq enfants d’Annie Florentine Nga, enlevés le 13 août sur la route nationale Nᵒ 1, entre Maroua et Kousséri, dans la localité de Zigagué (arrondissement de Waza). L’affaire avait ému l’opinion publique et provoqué une large mobilisation.

Un drame au cœur de la libération

Malheureusement, tous les otages n’ont pas survécu. Le gouverneur a confirmé la mort d’un des enfants, Easy Brayant Jean Bessala, âgé de 19 ans, l’aîné des enfants d’Annie Florentine Nga. Selon les témoignages recueillis auprès des rescapés, le jeune homme aurait été tué par ses ravisseurs peu après l’enlèvement, dans une tentative d’intimidation envers la famille. Les ravisseurs exigeaient initialement une rançon de 50 millions de FCFA, avant de la réduire à 5 millions face à l’impossibilité pour la famille de payer.

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Au-delà de la libération des otages, l’opération a permis de faire avancer l’enquête. Une cinquantaine de personnes soupçonnées d’être impliquées dans ces enlèvements ont été interpellées. Elles sont actuellement entendues par les services compétents.

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