Présidentielle ivoirienne : 60 candidatures reçues par la CEI

Présidentielle ivoirienne : 60 candidatures reçues par la CEI

La Commission électorale indépendante a un délai de 72 heures pour transmettre les dossiers au Conseil constitutionnel, qui statuera sur leur validité.

La période de dépôt des candidatures à l’élection présidentielle prévue en Côte d’Ivoire pour le 25 octobre 2025 s’est achevée ce mardi 26 août. Au total, la Commission électorale indépendante (CEI) a enregistré 60 dossiers de candidatures.

Parmi les personnalités qui ont déposé leur dossier figurent des noms bien connus de la scène politique ivoirienne tels que le président sortant Alassane Ouattara, l’ancien chef de l’État Laurent Gbagbo, Simone Ehivet, ainsi que Tidjane Thiam, ancien dirigeant de la banque Crédit Suisse. Ces candidatures témoignent d’un intérêt soutenu pour cette élection jugée cruciale pour l’avenir politique du pays.

Présidentielle ivoirienne : 60 candidatures reçues par la CEI
dépôt de candidature d’Alassane Ouattara

Absents notables de Guillaume Soro et Charles Blé Goudé

Bien qu’ayant annoncé sa volonté de participer au scrutin, Guillaume Soro, ancien Premier ministre actuellement en exil, n’a pas pu déposer sa candidature. Radié de la liste électorale, il reste inéligible, tout comme Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam, également exclus du fichier électoral. Charles Blé Goudé est un autre absent. Condamné dans le cadre des violences postélectorales de 2010-2011, le président du Cojep n’a pas pu formaliser sa candidature. Il a néanmoins soutenu la démarche de collecte de parrainages citoyens menée par Simone Ehivet et Ahoua Don Mello.

Téléchargez l’application pour ne rien rater de l’actualité
Téléchargez l’application pour ne rien rater de l’actualité

Le président sortant, Alassane Ouattara, portera à nouveau les couleurs du RHDP au scrutin présidentiel. Ce quatrième mandat suscite de vives critiques de la part de l’opposition, notamment du PPA-CI de Laurent Gbagbo, qui le qualifie d’« inconstitutionnel » et affirme que ce nouveau mandat n’est « pas négociable ». Pour prétendre à la magistrature suprême, les candidats doivent s’acquitter d’une caution de 50 millions de FCFA. Ils doivent également réunir un nombre suffisant de parrainages citoyens, condition destinée à démontrer leur ancrage national. Ces critères pourraient éliminer plusieurs prétendants à la candidature.

📣 Ne manquez plus rien de l’actualité africaine en direct sur notre chaîne WHATSAPP

La validation des candidatures

Après la clôture du dépôt des dossiers, la CEI a un délai de 72 heures pour transmettre les candidatures au Conseil constitutionnel, qui statuera sur leur validité. Ce dernier aura la lourde tâche de trier les candidatures recevables, dans un climat politique particulièrement tendu.

Lire : Côte d’Ivoire : le PPA-CI avertit la France contre un appui à un 4ᵉ mandat d’Ouattara

Les autres candidats à cette élection présidentielle sont des personnalités politiques connues telles que Pascal Affi N’Guessan et Guillaume Guei. D’autres figures issues de divers horizons se sont également manifestées, notamment Mohamed Kouakou N’Da, Jean-Louis Billon, Henriette Lagou, Yves Michel Junior Dabe, René Adoh Brou, Dinignanko Coulibaly, Norbert Sehi Ballo, Jean-François Ehoussou Kouassi, Namory Traoré, Kouamé Armand Koffi, et bien d’autres. Cette diversité de candidatures inclut aussi des femmes telles que Félicité Gbagre Gbeguehi, Koffi Sylvie Marie Claire Ettien, Andrée Jocelyne Douarou Zoh, et Adissa Touré.

Articles similaires

Get the app