Près d’un millier d’observateurs de la société civile ivoirienne, accompagnés de 251 délégués de la Cedeao et de l’Union africaine, ont été déployés pour superviser le bon déroulement du scrutin.
Ce samedi 25 octobre, plus de huit millions d’électeurs ivoiriens sont appelés à se rendre aux urnes pour le premier tour de l’élection présidentielle. Les bureaux de vote sont ouverts de 8 heures à 18 heures, heure locale, dans plus de 25 000 centres à travers le pays et à l’étranger. Pour garantir la sécurité du scrutin, les autorités ont déployé quelque 44 000 policiers, gendarmes et militaires sur l’ensemble du territoire. Un dispositif exceptionnel, reflet d’un climat politique tendu à la veille du vote.
Cinq candidats en lice
Cinq prétendants se disputent la magistrature suprême. Le président sortant, Alassane Ouattara, 83 ans, brigue un quatrième mandat. Face à lui, plusieurs figures politiques cherchent à incarner l’alternance. Parmi elles, Jean-Louis Billon, 60 ans, ancien ministre du Commerce et dissident du PDCI, le parti historique de Tidjane Thiam. Simone Ehivet Gbagbo, 76 ans, ex-première dame, tente de rallier les partisans de son ancien mari, Laurent Gbagbo, dont elle s’est éloignée politiquement. Le camp de la gauche apparaît toutefois divisé avec la candidature d’Ahoua Don Mello, souverainiste proche des milieux russes. Enfin, Henriette Lagou, opposante modérée ayant obtenu moins de 1 % des voix en 2015, complète la liste.
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Gbagbo et Thiam absents de la course
Deux grandes figures de la scène politique ivoirienne sont absentes du scrutin. Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam n’ont pas pu présenter leur candidature ni voter. L’ancien président a été écarté en raison d’une condamnation pénale, tandis que l’ex-banquier international a été radié des listes électorales pour des questions de nationalité.
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Près d’un millier d’observateurs ivoiriens issus de la société civile, ainsi que 251 représentants de la Cedeao et de l’Union africaine, sont mobilisés pour suivre le déroulement du vote. Les résultats provisoires sont attendus en début de semaine prochaine.
Notre Afrik avec AFP
