Guinée-Bissau : Domingos Simoes Pereira de retour

Guinée-Bissau : Domingos Simoes Pereira de retour

L’ex-Premier ministre a effectué son retour deux jours avant l’ouverture officielle du dépôt des candidatures pour la présidentielle fixée au 23 novembre 2025.

Domingos Simões Pereira, ancien Premier ministre et figure de proue de l’opposition en Guinée-Bissau, est rentré dans son pays au soir du 19 septembre après neuf mois d’exil. À 48 heures du début de la période de dépôt des candidatures pour l’élection présidentielle prévue le 23 novembre 2025, il est revenu pour officialiser sa participation, comme l’a constaté un journaliste de l’AFP.

Leader du PAIGC (le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert), Domingos Simões Pereira avait quitté le pays en raison de menaces présumées contre sa sécurité. Il fait l’objet de poursuites judiciaires, notamment pour son implication présumée dans une tentative de coup d’État et des faits de corruption, accusations qu’il rejette.

Une arrivée sous haute surveillance

Son retour à Bissau, la capitale, s’est déroulé sous une importante présence sécuritaire, notamment autour de l’aéroport. Malgré une pluie battante, plusieurs partisans se sont déplacés pour lui réserver un accueil discret mais symbolique. L’homme politique, pour sa part, est resté silencieux face aux médias, ne faisant aucune déclaration officielle.

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Une candidature annoncée en ligne

Quelques jours plus tôt, l’opposant avait annoncé via ses réseaux sociaux son intention de revenir en Guinée-Bissau pour déposer sa candidature avant la date limite du 26 septembre. Lors d’un discours prononcé au Portugal, il avait évoqué son retour comme le début d’un « combat démocratique », réaffirmant sa volonté de participer pleinement à la vie politique de son pays.

Lire: Guinée : la Cedeao déploie des observateurs pour le référendum constitutionnel

Domingos Simões Pereira est un adversaire politique historique du président Umaro Sissoco Embalo, qu’il avait affronté lors de la présidentielle précédente, une élection dont les résultats avaient été contestés. Après plusieurs mois de tensions post-électorales, la CEDEAO avait reconnu Umaro Sissoco Embalo comme président en avril 2020.

Notre Afrik avec AFP

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