Le week-end dernier, plusieurs partis politiques ont tenu leurs premiers rassemblements dans plusieurs villes du pays.
La campagne en vue de l’élection présidentielle prévue le 12 octobre au Cameroun a officiellement débuté le week-end dernier au Cameroun. Les principaux partis d’opposition ont tenu leurs premiers rassemblements, tandis que le président sortant, Paul Biya, âgé de 92 ans et aux commandes du pays depuis plus de quatre décennies, était absent du territoire national.
Dimanche 28 septembre, en fin de journée, sous une pluie légère, Cabral Libii, représentant du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), a tenu un meeting à Douala. Des sympathisants se sont réunis, arborant massivement les couleurs de leur parti, d’après les observations d’un journaliste de l’AFP présent sur les lieux.
Ralliement autour de Bello Bouba Maïgari
Au même moment, à quelques kilomètres de là, Bello Bouba Maïgari, ancien ministre du Tourisme et actuel leader de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP), s’adressait à plusieurs centaines de militants. Lors de ce rassemblement, Akere Muna, avocat et figure de l’opposition, a annoncé qu’il se ralliait à Bello Bouba Maïgari, marquant ainsi un rapprochement entre certains candidats. Il n’est pas le seul candidat à s’être rallié derrière le candidat de l’UNDP. Ateki Gaston l’a aussi fait.
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Malgré son absence du Cameroun, car il a quitté Yaoundé pour un séjour privé en Europe dont les détails restent inconnus, Paul Biya a lancé sa campagne à distance. Dans la nuit de vendredi à samedi, il a rendu publique sa profession de foi accompagnée d’un clip de campagne.
Maurice Kamto appelle à un vote libre
Écarté de la course présidentielle au début du mois d’août, Maurice Kamto s’est exprimé jeudi via une vidéo diffusée sur sa page Facebook officielle. Il a encouragé les Camerounais à « exercer leur droit de vote en toute liberté », après l’échec des négociations visant à former une coalition unifiée de l’opposition.
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Le 12 octobre, Paul Biya tentera d’obtenir un huitième mandat consécutif, face à 11 autres candidats. Fort de son long règne depuis 1982 et face à une opposition fragmentée, le président sortant aborde ce scrutin avec un net avantage, selon les observateurs.
Notre Afrik avec AFP
