L’ex- présidente du parlement sud-africain, Nosiviwe Mapisa- Nqakula a été arrêtée ce matin du jeudi 4 avril 2024, après sa démission suite aux accusations de corruption qui remontent à la période allant de 2014 à 2021.
Nosiviwe Mapisa- Nqakula s’est rendue elle-même à la police tôt ce matin du jeudi 4 avril 2024 et a été placée en détention. Cette arrestation fait suite à une enquête ouverte contre elle pour des actes présumés commis pendant son mandat en tant que ministre de la défense. Selon des sources, elle devrait comparaître devant un tribunal de Pretoria dans la journée.
La juge Sulet Potterill du tribunal de Pretoria a déclaré que « ce tribunal ne peut pas déclarer illégale une arrestation qui n’a pas encore eu lieu, ni qu’elle le serait ». Elle a ajouté : « Si le tribunal accédait à une telle demande, cela ouvrirait la porte à ce que chaque suspect puisse contester les charges retenues contre lui et empêcher son arrestation ».
Cette détention marque la continuité des problèmes auxquels elle fait face dans sa carrière depuis un certain temps. La présidente du parlement a démissionné hier, mercredi 3 avril 2024, afin de préserver l’intégrité de l’institution et de se concentrer sur l’enquête en cours. Il y a deux semaines, Mapisa-Nqakula s’était mise en « congé spécial » après une perquisition à son domicile. Elle avait déposé une demande urgente pour tenter d’éviter une arrestation qu’elle considérait comme « illégale » en raison des preuves « minces » rassemblées contre elle. Cette demande a été rejetée par la justice, ouvrant ainsi la voie à une possible arrestation.
Membre du Comité exécutif national (NEC) du Congrès national africain (ANC), Mapisa-Nqakula, âgée de 67 ans, est accusée d’avoir reçu d’importantes sommes d’argent d’un contractant militaire pendant son mandat en tant que ministre de la défense (2014-2021). Elle est soupçonnée d’avoir reçu 2,3 millions de rands (quelque 114 000 euros) en pots-de-vin. Elle rejette en bloc ces accusations.
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