Dans un communiqué publié le lundi 14 octobre, l’Association des médias s’est indignée des mesures annoncées par les autorités visant à renforcer le contrôle des médias avant les élections législatives et communales prévues le 29 décembre prochain.
L’Association des médias en ligne du Tchad (AMET) a exprimé, dans un communiqué publié ce lundi, ses inquiétudes concernant les mesures annoncées par les autorités visant à renforcer le contrôle des médias avant les élections législatives et communales prévues le 29 décembre prochain. Ce communiqué fait suite aux déclarations du président de la Haute Autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA), Abderamane Barka, qui a suggéré des restrictions sur les activités des médias en ligne. Il a déclaré que tout journal, qu’il soit imprimé ou numérique, diffusant des contenus sonores ou audiovisuels serait soumis à une suspension de parution. « Désormais, tout journal privé, imprimé ou en ligne, qui diffuserait des productions sonores ou audiovisuelles, au lieu de se limiter à ses articles écrits, verra sa parution suspendue (…), de même pour tous les médias privés utilisant des pages Facebook avec les insignes de leurs organes pour diffuser d’autres informations que leurs contenus originaux », a-t-il ajouté mercredi dernier.
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Le président du HAMA a plaidé pour un « assainissement continu » du paysage médiatique en dénonçant un prétendu « désordre » dans l’information. Cependant, l’ONG Reporters Sans Frontières (RSF) a réagi en qualifiant ces déclarations « d’anachroniques » et souligne que leur application risque d’entraver la pluralité de l’information. Pour l’AMET, ces mesures semblent excéder le cadre légal, sur fond de dégradation du climat politique et de rétrécissement des libertés de la presse au Tchad.
Un contexte politique tendu
La situation s’est intensifiée récemment avec l’assassinat d’un ancien commandant des renseignements et de son fils par des individus armés non identifiés. En réponse, les autorités ont ordonné des opérations de sécurisation à N’Djamena, impliquant des fouilles systématiques. Des militaires lourdement armés ont été déployés dans plusieurs quartiers de la capitale pour ces opérations. Samedi, la télévision d’État a annoncé le remplacement du ministre de la Sécurité, Mahamat Charfadine Margui, par le général Ali Ahmat Akhabache, dans le cadre d’un remaniement limité.
Lire : Sénégal : la presse signale la fermeture de médias sous pression des autorités
Les partis d’opposition quant à eux, dénoncent un « climat de dictature et de terreur » et des risques de « fraude électorale ». Ils ont annoncé leur refus de participer aux élections de décembre, qualifiant le processus de « circuit fermé ». Ces partis affirment que le pays se dirige vers une légitimation complète du régime, après un référendum jugé frauduleux et une élection présidentielle « calamiteuse » dont les résultats n’ont jamais été comptabilisés.
Notre Afrik avec AFP
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