Cette plainte cherche à dénoncer l’inaction présumée de l’ancien chef d’État face aux violences sexuelles commises à l’encontre d’environ 79 femmes et jeunes filles pendant son mandat.
Le collectif « Touche pas à ma sœur » a déposé une plainte contre l’ex-président sénégalais, Macky Sall, auprès de la Cour pénale internationale (CPI). Cette action en justice vise à dénoncer l’inaction présumée de l’ex-président face aux violences sexuelles systématiques durant son mandat. Les initiateurs de cette plainte accusent l’ancien chef de l’État de n’avoir pris aucune mesure pour enquêter sur ces crimes ou apporter une réponse adéquate. Selon le Collectif, ces abus ont été commis dans un climat d’impunité totale.
Revendications sur les féminicide
Le collectif, dirigé par Ismaïla Kamby, affirme avoir recueilli plusieurs témoignages anonymes relatant des abus graves, principalement à l’encontre de femmes dans différents contextes. Ces récits vont être publiés prochainement. Ils ont pour objectif de sensibiliser la communauté internationale à la situation des Droits des femmes au Sénégal.
📣 Ne manquez plus rien de l’actualité africaine en direct sur notre chaîne WHATSAPP
Le Collectif espère que cette plainte va attirer l’attention sur un phénomène que, selon lui, les autorités locales ont longtemps ignoré. « Après un long silence assourdissant, nous avons décidé, en collaboration avec les victimes, de porter ces affaires devant les juridictions internationales et nationales ; Macky Sall doit répondre des conséquences politiques de ses actes durant la période de 2021 à 2023 », déclare Ismaïla Kamby.
Un cadre plus large de dénonciations du régime de Macky Sall
Plusieurs organisations de défense des droits humains ont également dénoncé des violences politiques sous son mandat, notamment des répressions brutales de manifestations, qui ont causé des morts et des détentions arbitraires. En réponse à ces accusations, d’autres collectifs, tels que celui des victimes du régime de Macky Sall, ont déposé des dossiers devant la CPI pour dénoncer des crimes contre l’humanité, incluant des actes de torture et des assassinats. L’objectif de ces démarches est de faire en sorte que les responsables de violences, qu’elles soient sexuelles ou politiques, soient tenus responsables de leurs actes.
Lire : Sénégal : Ousmane Sonko promet des enquêtes sur la « corruption » du régime précédent
La plainte déposée auprès de la Commission des Droits de l’homme des Nations unies et de la CPI concerne des violences sexuelles subies par 79 femmes et jeunes filles entre 2021 et 2023. Selon le Collectif, l’ex-président Macky Sall est accusé de graves manquements dans la protection des droits des femmes, en particulier en ce qui concerne leur sécurité. La plainte souligne que, malgré les exigences constitutionnelles du Sénégal en matière de protection des citoyens, ces violences ont été commises dans un contexte de crise politique, ciblant des femmes âgées de 23 à 31 ans, dont des étudiantes et des ménagères. Ces agressions ont eu lieu dans des endroits comme des bâtiments inachevés ou des restaurants.
Notre Afrik
Soixante-neuf personnes accompagnées de leurs familles, ont déserté les rangs de l’organisation fait savoir la force multinationale mixte. depuis le début de juillet, soixante-neuf personnes, membres du groupe djihadiste boko haram et leurs familles, ont fait défection et se sont rendues à la force multinationale mixte (fmm) au cameroun et au niger, a déclaré le...
Nommé directeur-régional de l’oms pour l’afrique au mois d’aout dernier, le tanzanien de 55 ans devrait prendre ses fonctions en février 2025. le tanzanien faustine engelbert ndugulile, qui devait prendre en février ses fonctions de directeur régional de l’organisation mondiale de la santé (oms) pour l’afrique, est décédé à 55 ans alors qu’il recevait un...
Recherché depuis le mois de septembre dernier, il se trouve actuellement à la prison civile de birni n’gaouré, située à environ 100 km au sud-ouest de niamey. le journaliste nigéro-ivoirien serge mathurin adou a été arrêté et inculpé pour « atteinte à la sûreté de l’état » dans une affaire de déstabilisation présumée visant le...
Cette décision a été annoncée alors que l’opposition appelle à manifester jeudi pour le retour des civils au pouvoir, le rétablissement des libertés, l’arrêt de la répression et la libération de deux figures contestataires. a l’approche d’une manifestation de l’opposition coïncidant avec le troisième anniversaire de l’avènement des militaires au pouvoir en guinée, les autorités...