Les négociations, qui se sont étendues sur trois jours, marquent les premières discussions entre le Mouvement des forces démocratiques de Casamance et les nouvelles autorités.
Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, et la rébellion indépendantiste de Casamance (sud) ont signé, dimanche 23 février, en Guinée-Bissau un accord qui vise à instaurer une paix durable dans cette région marquée par plus de quarante ans de conflit. L’accord est conclu sous la médiation du président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, et a été rapporté lundi par RTS, la chaîne nationale sénégalaise.
L’accord est signé lors de la visite du Premier ministre sénégalais à Bissau, où il a rencontré des représentants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC). En effet, ces pourparlers qui ont duré trois jours, sont les premiers entre le MFDC et les nouvelles autorités sénégalaises, élues en mars 2024. Selon Ousmane Sonko, cet accord marque « un grand pas vers la paix en Casamance » et s’inscrit dans la continuité des efforts de pacification de la région. Il prévoit notamment la démobilisation des rebelles et leur réinsertion dans la société sénégalaise.
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Le conflit de Casamance
La Casamance, séparée du reste du Sénégal par la Gambie, est l’épicentre d’un des conflits les plus anciens du continent. Tout a commencé après la répression violente d’une marche du MFDC en décembre 1982, poussant des indépendantistes à prendre les armes avec un équipement rudimentaire. Depuis lors, le conflit a fait des milliers de victimes et a dévasté l’économie locale. Malgré des années de luttes sporadiques, la région est restée en proie à des tensions persistantes.
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Ces dernières années, le gouvernement sénégalais a intensifié ses efforts pour restaurer la paix, notamment en réinstallant les populations déplacées et en démantelant plusieurs bases rebelles, notamment à la frontière avec la Guinée-Bissau. Ainsi, le dernier accord de paix signé en août 2022 à Bissau, avait impliqué des négociations entre l’État sénégalais et un chef militaire rebelle, César Atoute Badiate, également sous la médiation de Umaro Sissoco Embalo.
Notre Afrik
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