En mission dans ce pays d’Afrique Centrale, une équipe de l’institution a examiné les avancées sur le plan des réformes. Malgré quelques manquements décelés, les perspectives sont positives.
L’équipe du FMI, dirigée par Cemile Sancak, cheffe de mission pour le Cameroun, s’est rendue à Yaoundé du 25 avril au 8 mai 2024 et a tenu des réunions virtuelles du 9 au 31 mai 2024. Il s’agissait d’examiner les avancées sur le plan des réformes et des priorités des autorités en matière de politiques économiques dans le cadre des 6ème revues du programme de 4 ans soutenu par les accords au titre de la FEC et du Mécanisme élargi de crédit (MEDC), ainsi que la première revue de la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD).
Selon les premiers éléments, le redressement de l’économie camerounaise après la crise liée à la pandémie de Covid-19 s’est poursuivi l’année dernière, avec une croissance globale de 3,3%. D’après le FMI, cette croissance, inférieure au taux de 3,6% enregistré en 2022 et à la prévision de 4% pour 2023, est imputable à une combinaison de facteurs externes et internes, notamment des perturbations de la chaîne d’approvisionnement et de l’énergie, ainsi qu’à une contraction de la production pétrolière du pays. « L’inflation a diminué, passant de 7,3% fin 2022 à 5,9% fin 2023, et devrait encore reculer à 5,5% d’ici la fin de 2024 », indique le FMI.
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L’évolution des finances publiques est globalement conforme aux objectifs du programme. Selon le rapport du FMI, le déficit primaire hors pétrole s’est amélioré à 2,6% du PIB en 2023 (contre 3,9% en 2022). Le rééquilibrage budgétaire a bénéficié de la bonne tenue des recettes non pétrolières et des efforts des pouvoirs publics pour réduire les coûteuses subventions aux carburants.
Toutefois, la gestion des finances publiques continue de présenter des faiblesses avec un niveau substantiel de dépenses extrabudgétaires en 2023. Cela s’est traduit, lit-on dans le rapport, par des dépassements sur des dépenses courantes et par l’observation, de peu, de l’objectif de déficit primaire hors pétrole fixé dans le cadre du programme. Le dépassement des dépenses courantes a également limité les ressources destinées à des investissements prioritaires en faveur de la croissance. Il convient donc, selon le FMI, de redoubler d’efforts pour améliorer l’intégrité et l’exécution du budget.
Armel Mouanjo
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