Le drame est survenu dans la nuit de samedi à dimanche autour de la ville de Beni située à l’Est du pays.
Selon les autorités, les rebelles ont tué 6 personnes à l’entrée de la ville de Beni avant de se rendre dans la commune de Sayo, où ils tuent cinq autres personnes. Tous des civils.
L’attaque a été attribuée à ADF (Forces démocratiques alliées), un groupe armé d’origine ougandaise affilié à l’organisation Etat islamique.
Selon les riverains, les attaques des rebelles ne font que se multiplier à Beni depuis trois. Le bilan des victimes s’élèverait déjà à 180 morts. «Nous ne comprenons pas pourquoi la sécurité n’est pas garantie dans notre zone alors qu’il y a les FARDC (Forces armées de la RDC) », se plaint à l’AFP Makofi BUKUKU, un notable à Beni. Il indique aussi la présence dans cette zone cible, de la Monusco (Mission de maintien de la paix de l’ONU en RDC) et des UPDF (militaires ougandais, déployés en soutien à l’armée congolaise contre les ADF depuis 2021).
Les ADF sont implantés depuis les années 1990 dans l’Est de la RDC, où ils tuent des milliers de civils. En fin d’année 2021, les armées ougandaise et congolaise ont lancé contre eux une opération militaire conjointe, baptisée « Shujaa » sans parvenir jusqu’à présent à stopper leurs exactions.
