Cette décision est prise après la présentation du rapport du ministre du Budget, Aimé Boji Sangara, lors de la 33e réunion du Conseil des ministres du 28 février 2025.
Le gouvernement congolais a récemment validé les modalités opérationnelles relatives à l’augmentation des salaires et primes des militaires et policiers, à l’amélioration de leur sécurité sociale et à l’amélioration des conditions de vie de leurs familles. Cette décision est prise à l’issue de la présentation du rapport du ministre d’État, ministre du Budget, Aimé Boji Sangara, lors de la 33ᵉ réunion du Conseil des ministres, qui s’est tenue le vendredi 28 février 2025 à la Cité de l’Union africaine.
Le ministre d’État, Aimé Boji Sangara, a exposé les propositions relatives à l’augmentation des rémunérations et des primes des forces de sécurité, ainsi qu’aux réformes sociales visant à améliorer leur quotidien et celui de leurs proches. Le rapport détaille les simulations effectuées par les experts gouvernementaux pour atteindre les objectifs définis, notamment le doublement des salaires et l’ajout d’une prime spéciale de combat avec effet immédiat. Les modalités d’exécution de ces dépenses publiques sont également clarifiées.
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Le cadre de mise en œuvre
Ces initiatives s’inscrivent dans la mise en œuvre de la loi de programmation militaire, une législation financière pluriannuelle qui prévoit les crédits nécessaires pour le développement et l’équipement des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Cette loi détermine les priorités budgétaires en matière de défense et planifie les achats d’équipements nécessaires pour atteindre les objectifs des forces armées.
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Contexte sécuritaire et décision du Président Tshisekedi
Face à la dégradation de la situation sécuritaire dans l’est du pays, en particulier avec la confusion qui règne à Goma depuis l’arrivée des rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, le président Félix-Antoine Tshisekedi a ordonné des mesures strictes pour réduire les dépenses publiques et soutenir l’effort de guerre. Cette initiative vise à mobiliser davantage de ressources pour renforcer les capacités des FARDC, dans le but de contrer les avancées de la rébellion du M23/AFC.
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Malgré les sanctions récentes imposées par la communauté internationale à Kigali, la situation sécuritaire reste tendue, avec une poursuite de l’expansion du M23 dans les provinces du Nord et Sud-Kivu. La communauté internationale, ainsi que les organisations régionales, continuent d’appeler à une résolution rapide du conflit, sans pour autant observer des progrès significatifs jusqu’à présent.
Notre Afrik
Selon des experts, le véritable enjeu dans la région réside dans la propriété des terres. en effet, le m23, soutenu par le rwanda, cherche à démanteler les systèmes de gestion des terrains qui désavantageraientles communautés tutsi. le contrôle des minerais essentiels à l’industrie électronique, tels que le coltan, est souvent considéré comme l’une des causes...
Ce jeudi 24 octobre, les autorités ont démenti « amplifier la guerre au soudan » en fournissant des armes aux paramilitaires des forces de soutien rapide (fsr) qui combat l’armée régulière depuis avril 2023. « le tchad n’a aucun intérêt à amplifier la guerre au soudan en fournissant des armes, nous sommes l’un des rares pays où cette...
Ils sont accusés d’activités subversives. ce que dément le quai d’orsay. les diplomates hervé fournier, guillaume reisachers et gwenaëlle habouzit ont été jugés persona non grata par les autorités du burkina faso pour leurs activités jugées tendancieuses. cependant, le ministère des affaires étrangères français, le quai d’orsay, a nié ces accusations et a qualifié la...
Deux mois après la désignation de judith suminwa en tant que première femme premier ministre, le président félix tshisekedi a dévoilé ce mercredi 29 mai la composition du nouveau gouvernement. cette administration comprend 54 membres, soit trois de moins que le précédent, et se compose de 6 vice-premiers ministres, 9 ministres d’état, 24 ministres, 4...