Dans son rapport publié ce mardi 3 juin 2025, l’organisation affirme que le groupe armé M23 a abattu au moins 21 civils à Goma, un bilan probablement bien en deçà de la réalité.
Human Rights Watch (HRW) a dénoncé, mardi 3 juin, de graves atteintes aux droits humains imputables au groupe armé M23 dans les territoires qu’il occupe dans l’est de la République démocratique du Congo (RD Congo). Selon l’organisation, des exécutions sommaires de civils ont été perpétrées par les combattants rebelles, notamment dans la région de Goma.
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Depuis sa résurgence en 2021, le M23, soutenu par le Rwanda selon plusieurs sources, a conquis d’importantes portions du territoire congolais. Fin janvier, le groupe a mené une offensive rapide qui lui a permis de s’emparer de Goma, ville stratégique de l’est du pays. Depuis lors, le M23 mène des opérations régulières dans la ville et ses alentours, ciblant des militaires et miliciens congolais en fuite.
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Des civils exécutés lors de rafles
Dans un rapport publié mardi, HRW affirme que le M23 a exécuté sommairement au moins 21 civils à Goma, un bilan probablement bien en deçà de la réalité, selon l’ONG. Le 22 février, sept personnes auraient été abattues près d’un ancien camp militaire, et les corps de 11 autres victimes, dont un enfant, ont été découverts sur un chantier voisin. Le lendemain, trois hommes auraient été tués alors qu’ils tentaient d’échapper à une arrestation forcée. L’organisation se base sur 22 entretiens réalisés à distance pour documenter ces abus. Elle souligne que l’absence de combats directs et la nature des blessures indiquent des exécutions délibérées de personnes placées sous la garde du M23, ce qui constitue, selon le droit international, des crimes de guerre.
Lire : Burkina Faso : HRW demande une enquête sur un massacre de civils
D’après Clémentine de Montjoye, chercheuse à HRW pour la région des Grands Lacs, les violences visent en particulier les personnes soupçonnées de sympathies envers le gouvernement congolais. Elle estime que ces actes s’inscrivent dans une stratégie de domination brutale. « Ces massacres ne relèvent pas d’initiatives isolées, mais traduisent la volonté des dirigeants du M23 de s’imposer par la terreur », indique-t-elle. Le contexte est d’autant plus complexe que les milices locales, appelées « wazalendo » (ou « patriotes » en swahili), sont souvent habillées en civils, rendant leur identification difficile. Cette ambiguïté alimente la répression menée par le M23, selon les observateurs.
Notre Afrik avec AFP
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