Ce financement de la Banque mondiale a pour objectif de renforcer la transparence et l’efficacité dans ce domaine.
Ce lundi 5 mai 2025, la République centrafricaine (RCA) a franchi un nouveau cap dans la modernisation de son secteur minier. Le pays a signé un accord de financement additionnel de 6,4 millions de dollars (plus de 3 milliards FCFA) avec la Banque mondiale. Cet accord, conclu par l’Association internationale de développement (IDA), vise à améliorer la gouvernance numérique et réglementaire du secteur minier, avec l’objectif de renforcer la transparence et l’efficacité dans ce domaine stratégique.
La RCA dispose d’importantes ressources minières, notamment des diamants, de l’or et de l’uranium, encore largement sous-exploitées. En effet, le secteur minier est dominé par l’artisanat. Depuis plusieurs années, le gouvernement cherche à transformer ce secteur en véritable moteur de croissance économique. Cependant, le pays fait face à des défis majeurs, comme l’informalité, le trafic, le manque de transparence et les impacts environnementaux.
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Quatre axes stratégiques pour renforcer la gouvernance
Le financement de 6,4 millions de dollars vise à soutenir quatre axes stratégiques majeurs pour moderniser le secteur minier. En effet, il s’agit d’un système numérique qui va être déployé pour cartographier les ressources minières, en utilisant des technologies de télédétection et des équipements géophysiques portatifs. Cela va permettre de réduire les incertitudes sur les réserves minérales et d’attirer les investisseurs, tout en rendant les informations accessibles au public via un portail web. Un autre point est le système électronique intégré à un système d’information géographique (SIG) qui va remplacer les anciennes procédures manuelles. Ce dispositif va permettre d’améliorer la transparence et de faciliter la gestion des permis miniers.
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Le financement va également contribuer à renforcer les capacités du ministère des Mines et de la Géologie, du secrétariat du processus de Kimberley et du secrétariat de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE). Ces institutions vont jouer un rôle clé dans la certification de l’origine « propre » des diamants et dans le rétablissement de la confiance des acheteurs. Une évaluation stratégique des risques environnementaux et sociaux va être menée, afin d’élaborer des normes alignées sur les standards internationaux.
Vers un secteur minier plus transparent et attractif
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Ces initiatives visent à renforcer la gouvernance du secteur minier en RCA, tout en contribuant à une industrialisation durable et à une meilleure transparence, dans le but d’attirer davantage d’investissements étrangers. Par ailleurs, la Banque mondiale qui soutient ces efforts, souligne l’importance de la digitalisation et de l’accès à l’information pour moderniser un secteur minier clé pour l’avenir économique du pays.
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