Selon le rapport African Blockchain Report 2025, il s’agit de la deuxième baisse annuelle consécutive, après un pic de 474 millions de dollars atteint en 2022.
Les jeunes entreprises africaines spécialisées dans la blockchain ont levé 122,5 millions de dollars en 2024, soit une chute de 36 % par rapport à l’année précédente, selon le rapport African Blockchain Report 2025, publié le 8 juillet 2025 par Crypto Valley Venture Capital (CV VC), en partenariat avec la banque sud-africaine Absa. C’est la deuxième baisse annuelle consécutive, après le pic de 474 millions de dollars atteint en 2022. En 2024, le continent africain n’a représenté qu’environ 1 % des 12,1 milliards de dollars de financements mondiaux dirigés vers les start-up du secteur.
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Si les montants investis ont diminué, le nombre de transactions a progressé de 15 %, atteignant 30 opérations en 2024. Cela représente 2,3 % des transactions globales de la blockchain dans le monde. Sur le continent, les start-up blockchain ont capté 7,4 % des financements et 12,7 % des transactions réalisées par l’ensemble des jeunes entreprises africaines tous secteurs confondus. En 2023, ces taux étaient respectivement de 7 % et 7,3 %, montrant une meilleure dynamique en termes de volume. Cette évolution s’explique notamment par la croissance des opportunités en phase d’amorçage, ainsi qu’une augmentation de la taille médiane des transactions, qui a atteint 2,8 millions de dollars, en hausse de 10 % sur un an.
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Yellow Card domine les levées en 2024
La start-up Yellow Card, spécialisée dans l’échange de cryptomonnaies, a réalisé le plus gros tour de table de l’année, en levant 33,2 millions de dollars lors d’une série C dirigée par Blockchain Capital. Avec un total de 85 millions de dollars levés depuis sa création, elle devient la start-up blockchain la mieux financée du continent. Les investissements se sont concentrés dans cinq pays africains, dont les Seychelles, 38,8 millions de dollars, l’Afrique du Sud avec 22,5 millions de dollars, le Nigeria, 18,8 millions de dollars, le Kenya, 5,9 millions de dollars et le Maroc, 1,5 million de dollars.
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En plus, 34,7 millions de dollars ont été mobilisés par des entités opérant à l’échelle panafricaine. Les Seychelles et l’Afrique du Sud réunies ont capté près de 71 % des fonds levés en Afrique. La position dominante des Seychelles s’explique par un environnement réglementaire souple, un régime fiscal favorable, et la présence d’acteurs majeurs du secteur comme KuCoin et OKX. Par segment d’activité, ce sont les services financiers centralisés (plateformes d’échange, solutions de paiement) qui ont attiré le plus de capitaux, avec 49,6 millions de dollars, soit 40,5 % du total. Viennent ensuite les finances décentralisées (DeFi) (29,6 %), la gestion et vérification des données (19,9 %), le gaming, NFT & métaverse (5,7 %) et les infrastructures & développement (4,3 %).
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