Lors de la 4ᵉ Conférence sur le financement du développement, le président Diomaye Faye a dénoncé les obstacles structurels au développement africain, en particulier l’accès difficile au crédit international.
Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a participé le lundi 30 juin 2025 à la 4ᵉ conférence internationale sur le financement du développement, tenue à Séville, en Espagne. Lors de la session plénière, il a dénoncé les entraves structurelles qui freinent le développement des pays africains, pointant notamment les difficultés d’accès au crédit sur les marchés internationaux.
Dans son intervention, le chef de l’État critiquait les méthodes d’évaluation utilisées par les grandes agences de notation telles que Moody’s, Fitch ou Standard & Poor’s. Selon lui, ces approches, inadaptées aux réalités africaines, contribuent à aggraver les conditions de financement du continent. « Le Sénégal appelle à une révision des critères de notation des agences d’évaluation dont les méthodes et les pratiques renchérissent considérablement les conditions d’accès au crédit et de remboursement », a déclaré Bassirou Diomaye Faye.
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Selon le chef de l’État, les notations jugées trop sévères se traduisent en effet par des taux d’intérêt plus élevés pour les emprunts contractés par les États africains, augmentant leur endettement et fragilisant leur marge budgétaire.
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Vers une évaluation plus équitable du risque africain
L’intervention du président sénégalais se fait dans un contexte tendu, marqué par la dégradation de la note de crédit d’Afreximbank par Fitch en juin 2025. Cette décision, vivement contestée par plusieurs dirigeants et économistes africains, relance le débat sur l’objectivité des agences de notation internationales.
Lire : Économie : l’Afrique aura sa propre agence de notation de crédit d’ici septembre 2025
Face à ces défis, l’idée d’une agence de notation souveraine africaine fait son chemin. Son lancement est prévu d’ici septembre 2025, avec pour ambition de proposer des critères d’évaluation mieux adaptés aux réalités africaines. Cette initiative vise à redonner aux pays africains une plus grande maîtrise de leur image financière et à faciliter un accès plus équitable aux financements internationaux.
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