C’est à Chatoumane, une petite localité proche de Téra, que les faits se sont déroulés ce mardi 10 décembre 2024.
Mardi 10 décembre, dans la région de Téra, à l’ouest du Niger, une attaque de grande ampleur a endeuillé le pays. Près de 100 soldats et 50 civils ont perdu la vie dans une confrontation avec des jihadistes, faisant de cet événement l’un des plus meurtriers depuis plusieurs mois. C’est à Chatoumane, une petite localité proche de Téra, que les faits se sont déroulés.
Des soldats à la frontière
Ce mardi correspondait au jour de marché hebdomadaire, un moment où les forces de défense et de sécurité nigériennes (FDS) sont souvent mobilisées pour protéger les lieux, fréquemment visés par des groupes armés. Cependant, malgré cette vigilance, une attaque d’une rare violence s’est produite.
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À la mi-journée, selon des sources locales relayées par RFI, des dizaines de jihadistes montés sur des motos ont fait irruption dans le village. Leur supériorité numérique a permis de contourner et de piéger les FDS, tout en semant la terreur sur le marché. Cette opération, manifestement planifiée, a provoqué un véritable carnage, laissant un bilan provisoire de 90 militaires et 50 civils morts, d’après des sources médicales et sécuritaires.
Bien que non revendiquée, cette attaque s’inscrit dans le contexte d’insécurité persistante qui sévit dans la région de Tillabéry, située à la croisée des frontières avec le Mali et le Burkina Faso. Cette zone est régulièrement ciblée par l’État islamique dans le Grand Sahara, qui multiplie les incursions meurtrières.
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Le lendemain, mercredi matin, une réunion d’urgence a été convoquée par le chef des armées, le général Moussa Salaou Barmou, afin d’évaluer la situation. Par ailleurs, dix corps de soldats tombés lors de l’attaque ont été inhumés au carré des martyrs de Niamey, lors d’une cérémonie symbolique. Cet hommage souligne l’ampleur de la tragédie, qualifiée de la plus violente depuis l’attaque du camp de Boni, il y a six mois. Cette nouvelle hécatombe met une fois de plus en lumière la vulnérabilité des forces nigériennes et des populations civiles face à une menace jihadiste croissante. Le Niger, endeuillé, tente de se relever, mais la situation sécuritaire reste préoccupante.
Notre Afrik
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