Le procès, ouvert en novembre 2024, concerne des accusations de corruption et d’enrichissement illégal.
En Mauritanie, le procureur a requis, lundi 24 février 2025, une peine de vingt ans de prison contre l’ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz. Il était jugé en appel à Nouakchott pour avoir abusé de son pouvoir afin de s’enrichir personnellement. Ce procès, qui se tient depuis novembre 2024, porte sur des accusations de corruption et d’enrichissement illicite. Le magistrat Sidi Mohamed Ould Di Ould Moulay reproche à l’ex-président d’avoir utilisé sa position pour satisfaire ses intérêts personnels. Il affirme que Mohamed Ould Abdel Aziz avait transformé la présidence en un outil pour « exercer des pressions sur les investisseurs ».
Dans son réquisitoire, le procureur demande également à la cour de prononcer la dissolution de l’association Rahma, une organisation caritative qu’il accuse d’avoir été fondée par un fils de l’ex-président dans des conditions douteuses. En décembre 2023, Mohamed Ould Abdel Aziz avait été condamné à cinq ans de prison en première instance, mais ses avocats ont fait appel de cette décision. La plaidoirie des avocats de la défense est prévue pour ce mardi 25 février, mais la date du jugement final reste inconnue.
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Les chefs d’accusation et le procès en cours
L’ex-président comparaît aux côtés d’une dizaine de responsables de son administration, dont deux anciens premiers ministres, deux anciens ministres et des dirigeants de grandes entreprises, pour des accusations telles que « enrichissement illicite », « abus de fonctions », « trafic d’influence » et « blanchiment d’argent ». En effet, Mohamed Ould Abdel Aziz est en détention depuis janvier 2023, au début de son procès en première instance. Cependant, il a toujours nié les accusations portées à son encontre.
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Après sa présidence, Mohamed Ould Abdel Aziz a vu sa position se détériorer sous l’administration de Mohamed Ould Ghazouani, son ancien chef d’état-major et ministre de la Défense, qui est entré en fonction en 2019 lors de la première transition pacifique du pays. Bien que Mohamed Ould Ghazouani se soit toujours défendu de toute ingérence dans le dossier, le climat politique reste tendu.
Notre Afrik avec AFP
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