Sidi Mohamed Kounta, Hantao Ag Mohamed Cissé, Mohamed Cissé et Hassan Barry sont accusés d’avoir logé les auteurs de l’attaque et d’avoir facilité leur repérage.
Ce jeudi 13 février 2025, la cour d’appel d’Abidjan a maintenu la condamnation à perpétuité de quatre individus impliqués dans l’attaque jihadiste de Grand-Bassam en 2016. Ils ont été reconnus coupables d’avoir apporté une aide aux assaillants. Leurs avocats ont annoncé leur intention de se pourvoir en cassation.
Les accusés
L’attaque de Grand-Bassam, survenue le 13 mars 2016, est la première du genre en Côte d’Ivoire. En effet, elle a fait 19 morts, dont quatre ressortissants français. Par ailleurs, les quatre condamnés, Sidi Mohamed Kounta, Hantao Ag Mohamed Cissé, Mohamed Cissé et Hassan Barry, sont accusés d’avoir hébergé les auteurs de l’attaque et d’avoir participé à leur repérage. Ils ont été déclarés coupables de « complicité d’assassinat », « complicité de tentative d’assassinat » et « actes terroristes ».
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Cependant, la cour a acquitté les accusés des charges de « détention illégale d’armes à feu et de munitions de guerre », conformément à la demande du procureur. En outre, en apprenant le verdict, Sidi Mohamed Kounta a fondu en larmes et a affirmé « je ne suis pas un terroriste, je déteste les terroristes ! »
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Le déroulement de l’attaque
Le 13 mars 2016, trois assaillants ont pris d’assaut des restaurants de Grand-Bassam, une station balnéaire populaire auprès des étrangers. Armés de kalachnikovs, ils ont ouvert le feu sur les clients avant d’être abattus par les forces de sécurité ivoiriennes. Ainsi, ce procès fait suite à une condamnation en première instance, en décembre 2022, où dix personnes avaient été condamnées à la perpétuité pour des faits similaires. Parmi les accusés, six étaient jugés par contumace, en raison de leur fuite ou de leur détention au Mali, y compris le cerveau présumé de l’attaque, Kounta Dallah.
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Me Térémé Diaby, avocate de la défense, souligne que les faits de « complicité d’assassinat » et d’ »actes terroristes » n’étaient pas prouvés. Selon elle, il n’a pas été démontré que les accusés avaient apporté une aide concrète aux assaillants. De plus, elle affirme que les accusés n’étaient pas au courant d’un projet terroriste avant l’attaque.
Notre Afrik avec AFP
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