Joseph Boakai a signé ce jeudi 3 avril 2024, un décret établissant le bureau du tribunal des crimes de guerres civiles et des crimes économiques.
Le décret signé par Joseph Boakai vient enfin soulager les victimes des guerres sanglantes commis au Libéria entre 1989 et 2003. Avant la signature du décret à Monrovia, le président Boakai a affirmé que son action vise à « rendre justice et à guérir les cicatrices et les souvenirs de cette tragique et violente mésaventure ». Le bureau du tribunal établi par le décret est donc chargé de créer le futur tribunal, en conformité avec les modèles internationaux qui ont été utilisés pour des procès similaires concernant des crimes de guerre. Le bureau assurera également la coopération avec les partenaires internationaux afin de trouver des fonds pour le tribunal.
La création de ce tribunal marque une étape majeure pour les familles des victimes qui revendiquent depuis plus de 20 ans que justice soit faite. Pendant les deux guerres, environ 250.000 personnes ont perdu la vie. Malgré les pressions de la société civile et de la communauté internationale, le Liberia n’a encore tenu aucun procès sur cette période marquée par une litanie d’exactions imputables à toutes les parties, dont les massacres de civils, les actes de cannibalismes, les tortures, les viols, les mutilations et enrôlement d’enfants soldats.
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Avant l’arrivée au pouvoir du président Joseph Boakai (janvier 2024), les recommandations de la Commission vérité et réconciliation (TRC) en 2009, dont la mise en place d’un tribunal pour crimes de guerre, sont largement restées lettre morte. Notamment au nom du maintien de la paix, certains des chefs de guerre incriminés étant restés très influents dans leur communauté et devenu des hauts fonctionnaires de l’Etat. Des condamnations ont toutefois été prononcées par des tribunaux étrangers.
«Nous devons agir, et agir maintenant », a déclaré Joseph Boakai. Le projet de la création d’un tribunal pour crimes de guerres avait déjà été soumis à la chambre basse du parlement, ensuite au sénat en avril dernier. Une initiative soutenue par l’ONU.
Notre Afrik avec l’AFP
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